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45 ans après le premier film, que sont devenus les héros de Rocky ?

45 ans après le premier film, que sont devenus les héros de Rocky ?

Le 21 novembre 1976, la saga faisait ses débuts sur grand écran…

Peut-être plus encore que n’importe quel autre film de boxe, les Rocky parlent avant tout d’autre chose que de boxe.

La solitude, l’abnégation, affronter ses peurs, la quête de soi, l’entraide, l’envie, la transmission… qu’importe pour le spectateur d’avoir mis ou non les gants un jour, les thèmes abordés en filigrane font écho à tout un chacun.

Au-delà de la qualité intrinsèque des films ou de la crédibilité des combats, voilà très certainement ce qui explique l’immense affection dont bénéficie aujourd’hui encore la saga.

Hommage à celles et ceux qui ont donné corps à ce mythe moderne.

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Sylvester Stallone

À moins d’avoir passé les 45 dernières années à regarder du cinéma d’art et d’essai, vous savez forcément ce qu’il est devenu. Profitons-en donc pour nous pencher d’un peu plus près sur le parallèle entre sa vie et le personnage de Rocky, tant les deux se confondent.

Comme dans Rocky I, Sly en a sacrément bavé avant de connaître sur le tard le succès : paralysie partielle du visage à la naissance, prénom chelou, petits boulots à la noix (comme gardien de zoo), nuits dehors, soft-porn pour payer ses factures… Troisième personne seulement de l’histoire des Oscars à être nommé pour le même film dans les catégories meilleur acteur et meilleur scénariste (après Charlie Chaplin et Orson Welles, excusez du peu), son avenir s’annonce brillant.

Comme dans Rocky II où après avoir formellement écarté l’idée d’une revanche (« It ain’t gonna be no rematch! ») Balboa change d’avis contre un gros chèque, il se laisse gentiment corrompre par le système en remisant ses velléités artistiques pour proposer un film plus consensuel, raccord avec les canons de l’héroïsme hollywoodien.

Short aux couleurs de la bannière étoilée, musculature hypertrophiée à mille lieux d’un corps forgé dans une salle de boxe, la bonne blague au bon moment… comme dans Rocky III, il commence à s’embourgeoiser dans les grandes largeurs avec des choix de carrière de plus en plus paresseux.

Comme dans Rocky IV, Stallone se mue en porte-drapeau de l’American Way of Life. À l’apogée de sa carrière, après s’en être retourné gagner à lui tout seul la guerre du Viêtnam dans Rambo 2, il va en découdre avec l’ultime bastion de résistance à l’impérialisme, la Russie de Karl Marx et Engels.

Comme dans Rocky V qui toute sa vie reste un boxeur aux yeux des autres, il a beau essayer de s’échapper de la cage dans laquelle il s’est lui-même enfermé (les films d’action), le public ne l’entend pas de cette oreille – le film est un four.

Comme dans Rocky Balboa, Stallone n’est jamais aussi bon que lorsqu’il est genou à terre, tandis que la carte de la nostalgie et du second degré annonce le revival à venir Expendables.

John G. Avildsen

Décédé d’un cancer à 81 ans, il peut se targuer d’avoir réalisé le meilleur opus de la saga, le premier, pour lequel il a reçu un Oscar, et le pire, le cinquième.

Paradoxalement, il était à l’époque passé à deux doigts de refuser Rocky I, au prétexte « qu’il n’était pas plus emballé que ça par une histoire de boxe ».

En dépit de l’immense succès du film, trois ans plus tard, il décline Rocky II – « L’une de [ses] plus grosses erreurs »

En 1984, il renoue avec les hauteurs du box-office en initiant une nouvelle franchise à succès, Karaté Kid, dont il réalisera cette fois les deux suites.

En 2016, dix-sept ans après son dernier film, Inferno en 1999, sort le documentaire John G. Avildsen: King of the Underdogs dans lequel notamment Burt Reynolds et Martin Scorsese reviennent sur sa filmographie.

À l’annonce de sa disparition en 2017, Stallone s’était fendu d’un communiqué dans lequel il déclarait « tout lui devoir » et lui faisait grâce d’avoir « changé sa vie ».

Talia Shire

Née Tali Rose Coppola, elle se fait connaître en 1972 quand son frère Francis Ford (Coppola) lui confie le rôle de Connie dans Le Parrain, la fille de Don Corleone.

Mariée en 1970 au compositeur David Shire, elle ne change son nom de famille ni quand elle divorce dix ans plus tard, ni quand elle convole en noces une seconde fois.

Après avoir été nommé en 1974 dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle pour Le Parrain II, en 1976 le rôle d’Adrian lui vaut d’accéder à la catégorie reine, meilleure actrice dans un rôle principal.

[Notez au passage que Joe Spinell, le caïd Tony Gazzzo dans Rocky I et II, joue également dans les Parrain I et II.]

Présente dans les quatre films suivants, elle n’est cependant pas de l’aventure Rocky Balboa en 2006… Stallone ne s’imaginant peut-être pas donner la réplique à une femme de son âge…

En retrait depuis 2007 après avoir tourné une quarantaine de films, Talia Shire a en 2020 participé à la campagne de promotion de Coda: The Godfather, The Death of Michael Corleone, la nouvelle version du Parrain III.

Burgess Meredith

Bien que principalement connu pour le rôle de l’irascible Mickey Goldmill, il a joué dans plus d’une centaine de longs-métrages au cours des quelque soixante ans qu’ont duré sa carrière.

Il s’est également distingué sur le petit écran de 1959 à 1964 dans la série culte de science-fiction La Quatrième Dimension, ainsi que dans le Batman d’Adam West où il incarnait Le Pingouin.

Nommé en 1975 aux Oscars dans la catégorie meilleur second rôle masculin pour Le Jour du fléau, Rocky I lui a permis de doubler la mise l’année suivante, quand bien même la statuette lui a de nouveau échappé.

Décédé en 1997 à 89 ans des conséquences de la maladie d’Alzheimer, Burgess Meredith a tenu la distance jusqu’au bout, lui qui en 1995 pouvait encore être vu à l’affiche de trois films.

Burt Young

Là aussi si le rôle du beau-frère Pennino éclipse le reste de sa filmographie, Burt Young peut s’enorgueillir d’avoir participé à quelques chefs d’œuvres comme Chinatown (1974) et Il était une fois en Amérique (1984), ainsi que d’avoir été dirigé par des pointures comme Sam Peckinpah (Le Convoi en 1978) et Nick Cassavetes (She’s So Lovely en 1997).

Ça, et aussi des piges dans Miam Vice (1984) et Les Soprano (2001).

Bon attention, grassouillet et geignard dans Rocky, dans ses jeunes années Burt Young n’avait que peu à voir avec son personnage, lui qui après avoir servi dans les Marines a mené une carrière de boxeur pro tout à fait respectable : sous la houlette de Cus D’Amato, le futur entraîneur de Mike Tyson, son palmarès compte 17 combats pour autant de victoires.

Toujours actif sur les plateaux à 81 ans, Burt Young continue en parallèle de s’adonner à sa seconde grande passion, la peinture. Artiste reconnu, ses œuvres sont régulièrement exposées.

Carl Weathers

Flamboyant en ‘Master of Disaster’, beaucoup voyaient en lui l’une des prochaines stars de la décennie.

Ancien footballeur pro, il fait d’ailleurs voir son physique avantageux dans Predator en 1987, avant de tenter en 1988 d’initier dans la peau du sergent Jericho ‘Action’ Jackson sa propre franchise, Action Jackson.

Le flop est alors tel qu’il ne tournera qu’un petit film lors des huit années suivantes…

Weathers expliquera qu’à trop être confondu avec Apollo Creed, lorsque le personnage est tragiquement décédé dans Rocky IV (un décès qui en 2008 encore traumatisait Booba), public et producteurs le pensaient lui aussi disparu.

Est-ce pour cela que 21 ans après il a exigé de se voir attribuer un rôle en chair et en os dans Rocky Balboa ? Toujours est-il que devant le refus de Stallone, il lui a interdit d’utiliser la moindre image d’archive d’Apollo – raison pour laquelle, une doublure est utilisée dans les flashbacks.

Vu depuis 1975 au générique de quantité de séries télé à succès (Starsky & Hutch, Dans la chaleur de la nuit, Urgences, The Shield…), Weathers passe à l’occasion derrière la caméra, comme récemment pour l’épisode 4 de la saison 2 de The Mandalorian, le spin off Disney+ de Star Wars.

Sinon, et ça fait plaisir, en 2015 il a prêté ses traits à l’un des combattants du jeu vidéo Mortal Kombat X.

Tony Burton

Boxeur poids-lourd dans sa jeunesse, il participe aux prestigieux Golden Gloves dans les années 50. Ce début de carrière prometteur est toutefois avorté par sa condamnation à trois ans et demi de prison pour braquage.

À sa libération, il décide de rester dans le droit chemin et se lance en tant que comédien.

Vu dans Assaut de John Carpenter en 1976, il décroche dans la foulée le rôle de Tony ‘Duke’ Evers, l’entraîneur d’Appolo dans les deux premiers films, puis celui de Rocky.

Présent au générique des six films, on lui doit quelques répliques mémorables comme le « No pain ! » des entraînements de Rocky IV, ou le speech « Let’s start building some hurting bombs » de Rocky Balboa.

Autre fait de gloire de sa biographie, il a défié et battu Stanley Kubrick aux échecs.

« J’avais été engagé sur Shinning. Initialement, mon contrat durait une semaine. Je n’avais que deux petites scènes à tourner. Je suis resté six semaines car Stanley voulait jouer avec moi. Il était bien meilleur que moi, mais j’arrivais à lui donner le change. J’ai même remporté l’une de nos premières parties. Après ça, il ne m’a plus laissé gagner une seule fois. »

En retrait des plateaux de tournage après 2007 pour cause de problèmes de santé, Burton n’apparaît dans Creed: l’héritage de Rocky Balboa que via des images d’archive.

Le nom Evers ne disparaît pas pour autant de la saga puisque son fils ‘Little Duke’ Evers (Wood Harris) est celui qui dirige la Delphi Boxing Academy, le gymnase dans lequel Adonis fait ses armes.

Malheureusement, Tony Burton n’a pas eu le loisir d’apprécier à cet hommage, il nous a quittés en 2016 à l’âge de 78 ans des suites d’une longue maladie.

Hulk Hogan

Catcheur de renom dès la fin des années 70, Terry Bollea de son vrai nom fait ses grands débuts au cinéma en 1982 dans Rocky 3 : L’Œil du tigre où il en découd avec l’Étalon Italien lors d’une exhibition inspirée d’un combat de son rival de l’époque, le français André le Géant.

S’ensuivent une quinzaine de rôles sur grand écran pas franchement mémorables, et des apparitions régulières dans les séries télé du moment (L’Agence tous risques, La croisière s’amuse, Alerte à Malibu, Walker Texas Ranger…).

Couronné douze fois champion WWE du temps de sa splendeur, dans les années 2000 il se spécialise dans la téléréalité, notamment en mettant en scène sa petite famille dans Hogan Knows Best sur VH1.

En 2012, il défraye la chronique lorsqu’une sextape candauliste qui le met en scène avec la femme d’un animateur radio fuite. Si apparemment madame et monsieur n’avaient rien contre, Hogan lui l’a très mal pris et a fini par obtenir en 2016 environ 30 millions de dollars de dommages et intérêts.

Toujours est-il que cela ne l’empêche pas d’arrondir ses fins de mois en vendant des costumes d’Halloween sur son site internet.

Mister T

Ancien videur de boîte de nuit et garde du corps de célébrités (Steve McQueen, Diana Ross, Muhammad Ali…), Laurence Tureaud a beau avoir écopé d’une nomination aux Razzie Awards pour son interprétation de James ‘Clubber’ Lang, cela ne l’a pas empêché de rapidement devenir une icône de la pop culture.

Crête Mohawk et kilos de chaînes en or autour du cou, il intègre de 1983 à 1987 le casting L’Agence tous risques dans le rôle de Barracuda, non sans se lancer en parallèle dans le catch, formant à l’occasion un duo avec Hulk Hogan.

Au début des années 90, un cancer le force cependant à prendre ses distances avec la célébrité.

En 2002, il amorce son retour avec un caméo dans le clip Pass the Courvoisier Part II de Busta Rhymes, P.Diddy et Pharrell.

Lorsqu’en 2005 l’ouragan Katrina dévaste la Louisiane, il arrête de porter de la joaillerie. Devenu entretemps un fervent chrétien, il ne souhaite en effet pas « manquer de respect » à ceux qui ont tout perdu.

En 2006, les caméras de la téléréalité I Pity the Fool (du nom de sa célèbre punchline) le suivent de ville en ville prodiguer ses conseils de vie à qui veut les entendre (parents, couples, employés…). L’expérience ne dure que six épisodes.

En 2010, contrairement à ses anciens petits camarades Dwight Schultz et Dirk Benedict, il refuse d’apparaître dans l’adaptation ciné de L’Agence tous risques au motif que le film n’est pas fidèle à l’esprit de la série, car trop violent et bourrés d’effets spéciaux.

Autre déception, il n’apparaîtra pas non plus dans le prochain Expendables 4, malgré la pétition Facebook en sa faveur.

Doph Lundgren

Petit ami de la chanteuse Grace Jones, à 21 ans le Suédois décroche grâce à elle une apparition dans le James Bond Dangereusement vôtre. Lui qui quelques semaines auparavant était encore étudiant en chimie décide alors de poursuivre sur sa lancée en auditionnant pour Rambo 2 : La Mission. Bien que recalé, Stallone le trouve « tellement parfait » que lui vient l’idée d’en faire le grand méchant de Rocky IV.

Musclor dans Les Maîtres de l’univers en 1987, Frank Castle dans Le Punisher en 1989, sans arriver au niveau de Sly ou Schwarzenegger, il s’impose comme un action hero crédible dans les vidéo-clubs.

Au cours des années 90, il se fait remarquer dans Universal Soldier avec Jean-Claude Van Damme et L’Homme de guerre, son plus joli succès critique à ce jour – le scénario signé par le réalisateur indé John Sayles n’y étant pas pour rien.

Plutôt que de creuser dans cette voie, Lundgren préfère toutefois enchaîner les tournages low cost dans les pays d’Europe de l’Est.

2010 marque son retour sur le devant de la scène avec le premier Expendables – deux autres suivront, un quatrième est en route.

Puis, après les très (très) suspects Un flic à la maternelle 2 et Female Fight Club, en 2018, trente-trois ans après ses débuts, il renfile le costume de Drago dans Creed II. Malheureusement, c’est peu dire que la déception a été au rendez-vous, avec un personnage qui n’a quasiment pas évolué et une histoire de revanche aussi linéaire que convenue.

Brigitte Nielsen

Compagne très platine de Drago dans Rocky IV, elle était à la ville la meuf de Sly.

Outre le fait d’avoir retrouvé ce dernier l’année suivante dans le bien couillu Cobra (si, si), à cette même période elle a également été l’héroïne du troisième Conan de Kalidor avec Arnold Schwarzenegger, puis la grande méchante du Flic de Beverly Hills 2.

Candidate au titre de reine des actionners 80’s, la Danoise et son mètre 85 se sont ensuite malheureusement perdus dans un océan de séries B nanardeuses à la 976-EVIL 2: The Astral Factor, Codename: Silencer et autre Snowboard Academy (nan mais sérieux, rien que les titres…), sans oublier en 2014, Mercenaries, un plagiat au féminin bien fauché des Expendables.

Aujourd’hui, elle ne fait guère l’actu que pour ses télé-réalités sordides (Strange Love où elle flirte avec Falvor Flav, La Ferme Célébrités en Afrique, Aus alt mach où elle met en scène ses opérations de chirurgie esthétique, Celebrity Rehab où elle soigne son alcoolisme…), et sa vie privée tumultueuse (mariée pour la cinquième fois en 2006, elle a donné naissance à son cinquième enfant en 2018 à l’âge de 54 ans).

Tommy Morrison

Vrai boxeur poids lourd, en 1989 il attire l’attention de Stallone en combattant 19 fois (!) pour autant de victoires.

De retour sur les rings après la parenthèse Tommy ‘Machine’ Gunn, il remporte sept combats d’affilée et se voit offrir une chance d’accéder au titre mondial en octobre 1991. S’il est défait pour la première fois de sa carrière, il rebondit avec huit nouvelles victoires de rang, toutes par KO, et finit par s’arroger la ceinture contre George Foreman en 1993.

Quatre mois plus tard, il est cependant corrigé par le quidam Michael Bent qui l’envoie trois fois au tapis au premier round. Morrison avouera plus tard s’être beaucoup relâché question discipline et avoir même assisté la veille au soir à un concert.

Battu pour la troisième fois de sa carrière par Lennox Lewis en octobre 1995, début 1996 il est testé séropositif. Ses combats à venir sont alors tous annulés (dont celui prévu contre Mike Tyson).

De là, il multiplie les écarts de conduite (conduite en état d’ébriété, possession d’arme à feu…), jusqu’à passer deux ans en prison au début des années 2000.

En 2007, coup de théâtre, Tommy Morrisson affirme avoir passé trois nouveaux tests VIH, tous négatifs, et annonce vouloir mettre les gants. Si de nombreux experts affichent leur scepticisme, il parvient bon an, mal an à ajouter deux nouvelles victoires à son palmarès (48 victoires, 42 KO, 3 défaites, 1 nul).

Au début des années 10, son état de santé se dégrade cependant fortement. Le 1er septembre 2013, il décède à 44 ans après deux années passées dans un état quasi végétatif.

Bill Conti

Compositeur de l’inoubliable thème Gonna Fly Now (« Pin-pinlinlin-pinlinlin-pinlinlin »), Bill Conti, qui n’était pas amateur de boxe pour un sou, a trouvé l’inspiration en visionnant des combats au ralenti avec en fond la symphonie Eroica de Ludwig Van Beethoven – « C’était comme un ballet ».

À l’exception de Rocky IV où sa musique est remplacée par de la bonne grosse pop rock FM, il est ensuite rappelé pour chacun des opus de la saga jusqu’à Rocky Balboa.

Oscarisé en 1983 pour la grandiloquente bande originale de L’Étoffe des héros, il retrouve John G. Avildsen pour Karaté Kid, puis remplace Eric Serra sur la version américaine du Grand Bleu de Luc Besson (1988).

Sa discographie compte au total une soixantaine de BO.

Irwin Winkler

Coproducteur de l’intégralité de la saga (les six premiers Rocky, plus les deux Creed), il a également contribué à cet autre grand classique du noble art qu’est Raging Bull de Martin Scorsese.

Il cultive d’ailleurs une solide relation avec ce dernier, les deux hommes ayant collaboré sur Les Affranchis (1990), Le Loup de Wall Street (2013) et le récent Irishman (2019).

Dans un autre genre, on lui doit en 1995 en tant que réalisateur la « pépite » Traque sur internet avec une Sandra Bullock dont il était impossible de ne pas tomber amoureux malgré la ringardise complète du film.

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