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DJ Quik accuse Suge Knight d’avoir causé la fin de Death Row

DJ Quik accuse Suge Knight d’avoir causé la fin de Death Row

DJ Quik en est persuadé : la mort de Death Row est du au fait qu’un certain Suge Knight ait choisi de lâcher ses équipes.

DJ Quik accuse Suge Knight

Invité du podcast All The Smoke présenté par Matt Barnes et Stephen Jackson, le célèbre producteur DJ Quik, qui fut signé chez Death Row dans les années 90, a tenu à adresser un sujet particulièrement épineux : la chute du label un temps géré d’une main de fer par le controversé Suge Knight. Fidèle de l’entité, au point de rester après les départs successifs de Snoop Dogg, Kurupt ou encore Nate Dogg, Quik aura eu l’opportunité de voir Death Row accuser la chute qui lui sera fatale.

S’il admet avoir vécu de bons moments au sein du label, comme le fait d’avoir pu entendre The Chronic de Dr. Dre avant tout le monde, l’homme assurera malgré tout avoir rapidement compris que Death Row était plus ou moins géré n’importe comment : « Parfois c’était cool, et parfois ça devenait la rue. Toutes les choses que j’ai voulu fuir, les trucs de gangs, etc., me retrouvaient une fois au bureau. L’ambiance était ghetto. Et tu devais te la jouer comme au quartier, parce que les n***** qui étaient présents détectaient la peur. Ils voulaient voir si tu avais peur. Te faire ressentir la peur d’une façon, et c’est le genre d’énergie qui ne convient pas quand tu créé des chansons. Le fait d’écrire des chansons, c’est magnifique, tu vois ce que je veux dire ? […] Et là, tu avais des gars autour de toi qui faisaient des trucs de gang, qui te menaçaient, et qui faisaient des trucs de tarés ».

Il ajoutera : « C’était dangereux et ça n’avait pas à l’être, parce que c’était le plus grand label au monde à un moment donné. Ça allait être le plus gros truc dans le game. Mais l’ego [de Suge Knight]… Vous savez, vous ne vouliez jamais être mal vu. C’était comme marcher sur des œufs à chaque instant. Beaucoup d’anxiété […] nombreux sont ceux qui jouaient les durs juste pour ne pas savoir de soucis. […] Mais à un moment donné, on a eu l’impression que Suge avait abandonné tout le monde. Il menaçait, frappait, tabassait les n*****. Genre, je ne suis pas venu ici pour être un sac de frappe ».

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