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Mike Tyson bientôt ambassadeur du cannabis d’un pays

Mike Tyson bientôt ambassadeur du cannabis d’un pays

Mike Tyson pourrait occuper une nouvelle fonction très prochainement : ambassadeur du cannabis. On vous explique tout.

Le boxeur pour booster le secteur

Mike Tyson n’a jamais caché son amour pour les drogues, des plus répandues aux plus loufoques, par exemple les champignons hallucinogènes qu’il consomme parfois en pleine émission ou encore le venin de crapaud dont il vantait les mérites il y a quelques jours de cela. Si l’on rajoute son aura de boxeur connu mondialement, il semble avoir au premier abord tous les atouts pour être un parfait ambassadeur pour le cannabis.

En Afrique australe, plus précisément au Malawi, le ministre de l’agriculture l’a bien compris. Lobin Low a adressé une lettre à Iron Mike lui demandant d’être l’ambassadeur de la branche cannabis du pays, alors que la culture et la transformation à des fins médicinales y sont autorisées. Pour booster le secteur, l’homme politique compte sur l’ex-boxeur : « Le Malawi ne peut pas faire cavalier seul car le secteur est complexe et nécessite une collaboration. Je voudrais donc vous nommer, M. Mike Tyson, comme ambassadeur de la branche cannabis du Malawi » a-t-il déclaré.

Un passé qui dérange

Il semblerait que Mike Tyson ait été séduit par la proposition du ministre de l’agriculture. Selon Wezi Ngalamila, la directrice de la branche du cannabis au Malawi, l’opération est sur le point d’être conclue : « Tyson va travailler avec nous », a-t-elle affirmée à la BBC, confiante. La notoriété et l’influence du boxeur pourraient permettre d’attirer « certains investisseurs, et même des acheteurs potentiels » espère Gracian Lungu, porte-parole du ministère de l’agriculture.

Toutefois, des voix s’élèvent contre le choix de Mike Tyson en tant que représentant de l’industrie du cannabis au Malawi. En effet, le Centre for Public Accountability (CPA) s’est opposé à la décision du gouvernement, invoquant le passé sulfureux de l’ancien boxeur. En 1992, il était condamné à six ans de prison, reconnu coupable de viol sur une femme de 18 ans – il sortira au bout de trois ans pour bonne conduite. Kondwani Munthali, directeur par intérim du think-tank, a justifié sa position : « Le CPA ne comprend pas pourquoi le Malawi voudrait avoir un violeur condamné comme ambassadeur de sa marque, plus particulièrement en ce moment, alors que les efforts pour réduire la violence contre les femmes font partie de l’agenda du gouvernement. »

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