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Macklemore : son plan anti-Donald Trump ! [SON]

Macklemore : son plan anti-Donald Trump ! [SON]

Le rappeur s’est réveillé avec un goût amer dans la bouche le lendemain des élections…

Donald Trump était la « surprise » du réveil pour certains américains il y a quelques semaines. Elu officiellement Président des Etats-Unis d’Amérique dans la nuit de mardi à mercredi 9 novembre 2016, le Républicain victorieux n’a pas manqué de faire réagir un peu partout dans le Monde.

Les morceaux contre le candidat Trump étaient déjà nombreux, ceux contre le Président ne devraient pas manquer non plus. Macklemore a décidé d’utiliser un autre angle que l’attaque pour parler de cet événement du 8 novembre 2016. Celui d’une personne qui se réveille le matin et découvre son nouveau dirigeant. Après sa présence sur le remix du morceau « Fu** Donald Trump » de YG il livre aujourd’hui un titre à la fois fort et sincère.

Un mauvais goût, un mauvais goût dans ma bouche…

Dès le début du morceau avec le refrain, nous comprenons que le rappeur américain ne se place pas dans la peau d’un pro-Trump. « Mauvais goût dans la bouche« , « Monde fou, monde fou, c’est ce que la télé disait !« , il ne semble pas se réjouir de l’élection de Donald Trump. Mais il reste optimiste en fin de refrain, ou presque : « J’espère que ça va bien se passer. Mais quelle nuit infernale.« 

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Dès le premier couplet, Macklemore expose son plan de contre-attaque ! « Quand ils vont construire des murs, nous construirons des ponts, c’est ça la résistance« , « Si Jesus était en vie laisserait-il Mohamed entrer ? (…) On enseigne la peur on prêche la haine (…) On pense que si on les laisse entrer, il prendrons l’avantage sur nous plus tard… » Puis vient de nouveau le refrain…

https://www.youtube.com/watch?v=j9ja3i9u2Og

« Et on se bat pour les gens qui n’ont pas eu de voix, combat pour le premier amendement (qui interdit au Congrès de Etats-Unis entre autres de voter des lois limitant la liberté de religion et d’expression ndlr.), combat pour la liberté de choisir, se bat pour les droits des femmes, si elle s’en soucie ou pas (…) je ne pars pas au Canada (…) pas le temps pour l’apathie, plus de larmes et pas de plaintes, on doit se battre plus dur pour les quatre prochaines (années) et ce à quoi nous sommes confrontés, j’ai ma fille dans les bras et il ne va pas l’élever. » Deuxième et dernier couplet puissant et lourd de sens. L’élection de Donald Trump aura au moins le mérite d’à nouveau plus politiser et humaniser le rap américain…

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