Elle aurait dû enchaîner deux dates au Stade de France en mai prochain. Finalement, Beyoncé devra se contenter d’une prestation unique à Paris. Accusée par les Internautes d’être responsable de l’annulation de la seconde date parisienne de la chanteuse, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a lâché d’un message quelque peu décalé.
Valérie Pécresse met les choses au clair
Elle refuse de porter la responsabilité de l’annulation de la seconde date parisienne de Beyoncé, prévue à l’origine en mai prochain, mais finalement révoquée en raison de travaux sur la ligne de RER B. Dans une prise de parole étonnante sur ses réseaux sociaux, Valérie Pécresse a ainsi tenu à se dédouaner, rejetant la faute sur la société de production du spectacle, Live Nation : « Je n’y suis rigoureusement pour rien. […] J’ai reçu de nombreux messages de fans de Beyoncé extrêmement déçus par l’annulation de sa deuxième date de concert à Paris. J’ai le dos large, mais faut pas charrier. Les dates de travaux des transports qui amènent au Stade de France […] sont connues deux ans à l’avance et tous les producteurs d’événementiel le savent. […] Moi j’adore Beyoncé, je lui dis bienvenue en Ile-de-France, mais la prochaine fois, il faudra prendre un producteur qui vérifiera que le stade est disponible à la bonne date. »
Une réponse finalement assez claire, bien que prononcée dans un cadre déroutant : la présidente de la région Île-de-France ayant choisi de se mettre en scène avec comme fond sonore le titre Crazy in Love de Beyoncé et Jay-Z !
De son côté, le patron de Live Nation France, Angelo Gopee, expliquera à l’AFP avoir été confronté à « une problématique d’acheminement des spectateurs », tout en confirmant que la situation représente « un manque à gagner pour les spectateurs » : « Il y a une telle demande pour Beyoncé, c’est phénoménal, on aurait pu remplir le Stade de France le 27 mai. »
