Rap US

Quand avant de mourir 2Pac insultait tout le rap US !

Quand avant de mourir 2Pac insultait tout le rap US !

De Jay Z à Dr. Dre, en passant par Mobb Deep ou encore Notorious BIG, tous les plus gros cadors en ont pris pour leur grade…

Dernier album enregistré du vivant de 2Pac, The Don Killuminati: The 7 Day Theory sort en novembre 1996, soit moins de deux mois après la fusillade qui lui a été fatale.

À LIRE AUSSI 
Tupac connaissait ses assassins, mais la police l'aurait négligé

Le livret qui accompagnait le CD contenait la note suivante écrite par le rappeur lui-même : « WAR TIME! Worldwide, Nationwide, Citywide, Real Niggaz Do Real Things »

Ces quelques mots d’humeur guerrière constituaient en réalité le bas de page d’une lettre manuscrite beaucoup plus longue. Lettre dont l’existence vient d’être révélée, et qui vient d’être placée aux enchères sur le site GottaHaveRockAndRoll pour la modique somme de 30 000$.

[On peut se rappeler que l’année dernière la BMW dans laquelle il est décédé a trouvé preneur pour 1,5 millions de dollars.]

Particulièrement remonté, 2Pac s’en prend à tous ses ennemis du rap game, soit à l’époque des faits l’entièreté de la scène US ou presque.

2Pac côté sombre

Se référant, sans la nommer, à la tentative d’assassinat dont il a été victime en 1994 aux Quad Recording Studios de Manhattan, il accuse BIG, Diddy et Jimmy Henchman « d’avoir gardé le silence tout en conspirant à sa chute ».

Dr. Dre est une fois de plus dénoncé comme un homosexuel qui ne s’assume pas, Mobb Deep et De La Soul sont moqués pour leurs faibles ventes (« no record selling asses »). Nas, Lil’ Kim, Faith Evans et Jay Z ne sont également pas épargnés.

Autre cible moins connue : Jacques Agnant, un exécutif de maison de disque qui a travaillé avec Biggie auparavant et qu’il dénonce comme étant « une balance » – pour info, Agnant fut très rapidement l’un des principaux suspects du meurtre de 2Pac.

Ces attaques ne surprendront cependant pas ceux qui se sont attardés sur les lyrics du projet, puisque dès l’intro Bomb First (My Second Reply) en passant par les morceaux Toss It Up ou Against All Odds, le Californien règle nommément ses comptes avec tout ce petit monde.

À LIRE AUSSI 
Tupac connaissait ses assassins, mais la police l'aurait négligé

Top articles

Dossiers

VOIR TOUT

À lire aussi

VOIR TOUT