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Lil Wayne : « Je n’ai jamais été payé pour mes mixtapes »

Lil Wayne : « Je n’ai jamais été payé pour mes mixtapes »

En même temps là n’était pas le but…

Retour au milieu des années 2000. Alors que le piratage plombe les ventes de disques dans les grandes largeurs, là où les poids lourds du game à la Jay Z ou Eminem se plaignent publiquement de la situation, Lil Wayne prend lui une direction radicalement opposée.

Bien décidé à tirer profit de l’ère digitale qui s’annonce, il commence à rapper à la chaîne sur les beats des autres et à sortir le tout au feeling histoire d’assurer lui-même sa promotion.

Dedication, Da Drought, 10 000 Bars, The Drought is Over 2, The Prefix, The Suffix, Blowentre 2005 et 2005, le rappeur lâche ainsi dans la nature une quinzaine de mixtapes qui assurent sa réputation de « best rapper alive » – et lui permettent accessoirement d’écouler son Carter III à un million d’exemplaires en première semaine.

Actuellement en tournée promotionnelle dans le cadre de la sortie de son treizième album solo intitulé Funeral, Weezy F. est revenu sur cette période faste dans le podcast Drink Champs animé par N.O.R.E. et DJ EFN.

« Pour moi c’était une vitrine, rien d’autre »

Le héraut de Cash Moula en a ainsi surpris plus d’un en affirmant non seulement « ne jamais avoir rien touché pour une mixtape », mais en ajoutant en sus que « c’est un truc [qu’il] refuse ».

Et d’expliquer dans la foulée que lesdites mixtapes lui permettaient de rapper comme il l’entendait quand Birdman souhaitait qu’il se borne à rapper comme un rappeur de la Nouvelle-Orléans.

Sinon toujours dans ce même Drink Champs, Wayne s’est laissé aller à un petit dérapage rigolo façon Rohff et les Migos en confiant qu’il a longtemps cru que 21 Savage était en réalité, non pas un rappeur solo, mais un groupe à lui tout seul.

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