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Hit & Facts : 9 choses que vous ne savez pas sur « A Milli »

Hit & Facts : 9 choses que vous ne savez pas sur « A Milli »

Avec la série « Hit & Facts », Booska-P vous dévoile les secrets de fabrication des plus grand hits rap présents et passés. Pour ce nouvel épisode, place au morceau que beaucoup considèrent comme le meilleur de Lil Wayne….

1. Lil Wayne souhaitait initialement que le beat de A Milli serve sur Tha Carter III pour proposer différents interludes sur lesquelles de jeunes rappeurs viennent poser un freestyle (Tyga, Cory Gunz, Hurricane Chris ou Lil Mama).

2. Produit par Bangladesh, le beat de A Milli lui est arrivé dans les mains par l’intermédiaire de Shanell.

À l’époque danseuse, elle attire l’attention de Weezy par son style à part. Invitée à venir collaborer en studio sur CIII (elle sera plus tard signée sur son label Young Money), elle lui fait découvrir le travail de Bangladesh qu’elle connaissait depuis les années lycée.

3. Selon Bangladesh, ce beat était vieux de deux ans déjà. Se sachant en possession d’une perle rare, malgré de nombreuses propositions d’achat, il avait jusque-là refusé de le vendre estimant que « cela ne valait pas le coup ».

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4. A Mili a été enregistré en une seule et unique prise par Lil Wayne qui a posé comme s’il s’agissait d’un freestyle.

5. Il existe une version du titre avec un couplet de Cory Gunz intercalé entre ceux de Lil Wayne. Pendant un temps, c’est cette version de A Milli qui a été pensée comme définitive… avant que pour une raison inconnue Wayne ne change d’avis au dernier moment.

On imagine aisément que le rookie Cory Gunz a dû l’avoir mauvaise, et de ce d’autant plus que cette version a commencé à être diffusée au public avant la version définitive.

6. Absolument pas présent en studio, quand Bangladesh a découvert le résultat final, il n’a pas pu s’empêcher d’être déçu devant l’absence de refrain.

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7. Encore plus déçu de n’avoir touché aucune royauté de la part de Cash Money Records, Bangladesh a poursuivi les frères Williams en justice en 2010 à hauteur d’un demi-million de dollars.

Explication de l’intéressé : « J’ai des enfants. Dans le ghetto, les gens se font tuer pour 10$. Jamais je ne m’imaginerais devoir des centaines de milliers de dollars et me balader tranquille. Je reçois des chèques de Sony et de tous les labels des artistes avec qui j’ai pu bosser (Beyoncé, Gucci Mane, Ludacris…). Pas besoin de les appeler, l’argent arrive directement. Mais avec Cash Money, vous devez les poursuivre en justice pour qu’ils vous payent. »

Et de conclure : « Lil Wayne ne reçoit pas d’argent non plus, on lui DONNE de l’argent à l’occasion. »

8. Quand Rick Ross est entré en clash avec Birdman l’année dernière, dans le clip du morceau Idols Become Rivals, en référence à cette affaire, il a fait apparaitre Bangladesh avec la légende « Unpaid Producer ».

9. Embrouilles contractuels mises de côté, A Milli demeure l’un des titres rap les plus acclamés de sa génération si l’on ne juge par les distinctions reçus dans les médias (Blender, Rolling Stone, Time, Complex magazine, MTV News...) et le nombre de rappeurs qui se sont ensuite précipités pour enregistrer leur propre version (Jay Z, Fabolous, Busta Rhymes…).

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