Rap US

Pharrell Williams a enchaîné les tubes au Zénith ! [LIVE REPORT]

Pharrell Williams a enchaîné les tubes au Zénith ! [LIVE REPORT]

Monsieur Williams est au Zénith de Paris pour donner quatre concerts. Booska-P y était le troisième jour.

Quatre Zénith ! Avec ses récents succès (Get Lucky avec Daft Punk, Blurred Lines avec Robin Thicke et Happy) il fallait bien cela pour acceuillir tout ses fans. Les nouveaux, attirés par ces trois tubes qui ont tourné à haute rotation toute l’année et les anciens qui connaissent l’Highlander du Rap US pour ses productions et ses refrains au sein des Neptunes. Monsieur Williams débarque sur scène vers 20h45 avec son récent single Come Get It Bae tiré de son album GIRL. Il enchaîne directement avec Frontin le single de sa première compilation The Neptunes Present… Clones sorti en 2003 ! Ce sera à l’image de son concert, : un savant mélange d’anciens tubes et de nouveautés bien dosés par le chef d’orchestre de 41 ans.

Un côté « adolescent émerveillé »…

Cinq danseuses, deux charmantes choristes, un solide backing band (tous habillés en Adidas) et un décor propre: Pharrell s’est donné les moyens. Malgré tout cela il déambule tranquillement sur la scène du Zénith en jean délavé avec un logo Adidas sur les fesses, un Tee-shirt délavé, une petite veste et son fameux chapeau. Le producteur n’est pas un grand danseur et sa voix fluette couvre parfois à peine les voix des choristes ou de la bande. Il a ce petit truc en plus que n’ont pas les superstars : un côté « adolescent émerveillé ». Kanye West est le roi de l’ego, Jay-Z, le boss du charisme, Pharrell est le prince de l’humilité. Il se dégage chez lui une sorte de sérénité, de « coolitude » qui est assez agréable. Après deux chansons, il remercie son band, présente plusieurs fois son équipe et surtout n’arrête pas de remercier le public qui le lui rend bien. Est-ce du cinéma ? Peu importe : cela fait plaisir.

Il n’y a pas eu que des bons sentiments durant 1h30 !

Il n’y a pas eu que des bons sentiments durant cette heure et demie au Zénith. Il y a eu des tubes aussi. Ainsi Pharrell a également repris quelques grands morceaux (Lapdance, Rockstar…) de son groupe N.E.RD et même fait monter une dizaine de jeunes gars assez disciplinés. Lorsqu’il fait monter les filles sur She Wants To Move, elles aussi vont trés bien se tenir et après quelques étreintes vont gentiment reprendre place dans le public. C’est l’effet Pharrell sans doutes. Le producteur reprend aussi les tubes qu’il a produit pour Busta Rhymes (Pass The Courvoisier), de Snoop Dogg (Drop It Like It’s Hot), Jay Z (Give It 2 Me) et laisse ses danseuses montrer leur talents sur Slave 4 U de Britney Spears,Shake Ya Ass de Mystikal ou Hollaback Girl de Gwen Stefani. Avec son catalogue de tubes, Pharrell Williams aurait pu encore donner facilement une heure.

Pour la fin du show il lance une version « gonflée » de Blurred Lines de Robin Thicke, Get Lucky de Daft Punk est executée à la perfection et termine bien sûr avec Happy. Des confettis sont balancés dans la foule, des jeunes et des enfants montent sur scène et Pharrell termine en tenant tout se monde par la main pour saluer le public. Parfois cela fait plaisir lorsque le « gentil » gagne à la fin. Pharrell Williams a gagné ce soir. Durant une heure et demie au Zénith nous aussi.

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