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YG dénonce les violences policières avec FTP [VIDEO]

YG dénonce les violences policières avec FTP [VIDEO]

YG interpelle les forces de l’ordre.

Le rappeur originaire de Compton a trouvé une façon originale de faire entendre sa voix, alors que les mobilisations contre les violences policières se multiplient aux Etats-Unis, et plus largement dans de nombreux autres pays du monde. Après avoir invité Donald Trump à aller se faire foutre en 2016, il fait cette fois résonner FTP, pour «F*** The Police.»

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Un clip très engagé

Produit par les californiens Swish & Larry Jayy, FTP se réclamerait presque comme un nouvel hymne, alors que des tensions égrènent les Etats-Unis. Morceaux choisis : «Been tired, fuck cardboard signs, we in the field/It’s the Ku Klux cops, they on a mission/It’s the Ku Klux cops, got hidden agendas» («J’en ai assez, fini les panneaux de contestation, on est sur le terrain/C’est le Ku Klux cops, ils sont en mission/C’est le Ku Klux cops, ils ont des intentions cachées»). Le clip tout juste diffusé sur YouTube a été partiellement tourné à Los Angeles, lors d’une marche organisée en la mémoire des victimes des violences policières et demandant le définancement de la police. Des extraits de violences policières sont également intercalées tout au long de la vidéo, sur l’initiative de Denied Approval en charge de cette initiative coup de poing. Dans un post Instagram publié un peu plus tôt dans la semaine, YG évoquait son ressenti face à la situation actuelle : «Pour tous ceux qui s’expriment actuellement, je ne remets pas en cause votre plaidoyer et je ne pense pas que vous devriez remettre en cause le mien. Vous devez comprendre que beaucoup de gens me voient comme un n****. Ils ne voient pas l’homme noir fier.»

YG : après Donald Trump, la police

Comme évoqué quelques lignes plus haut, ce n’est pas la première fois que YG endosse le costume du rappeur engagé. En 2016, il avait publié le brûlot FDT (Fuck Donald Trump), enregistré en featuring avec le regretté Nipsey Hussle et sur lequel il n’hésitait pas à balancer ses quatre vérités à l’actuel Président des Etats-Unis.

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