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Le mot « Bitch », bientôt interdit au Massachusetts ?

Le mot « Bitch », bientôt interdit au Massachusetts ?

Certains rappeurs risquent de se sentir concernés…

On ne peut pas s’en cacher, certaines insultes ont désormais basculé dans le langage courant, si bien qu’on en perd de vue le sens premier. Prenons par exemple le terme Bitch, employé par les anglo-saxons, traduit en français par Salope, Garce ou Chienne. Largement utilisé, notamment par les rappeurs US, ce mot pourrait bientôt être proscrite par la loi, notamment dans l’Etat du Massachusetts.

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Oh B*tch !

A l’origine de cette proposition de loi, nous retrouvons Dan Hunt, un député démocrate (parti opposé à celui du président Trump). Ce dernier s’est donné pour mission d’ajouter cet amendement à la loi qui condamne les troubles à l’ordre public. Il prévoirait que : « Quiconque utilise le mot « chienne » à l’égard d’une autre personne pour l’accabler, l’ennuyer, la dégrader ou l’humilier est considéré comme une personne désordonnée en violation du présent article et est passible des peines prévues aux paragraphes (a) et (b). Une violation du présent paragraphe peut être signalée par la personne à qui le langage offensant s’adresse ou par tout témoin d’un tel incident. » Il s’agit donc là d’une affaire pour le moins sérieuse…

Une amende salée en cas d’infraction

Si un citoyen de cet état avait par malheur la langue qui fourchait, il pourrait en vertu de cette loi être soumis à une amende d’un montant de 150 dollars. En cas de récidive cette sanction passera à 200 dollars avec en prime une peine de six mois de prison. De quoi dissuader les grossiers personnages. Toutefois, peu de chance que le projet de Dan Hunt soit adopté, principalement de par le premier amendement de la Constitution Américaine qui prévoit la liberté d’expression. Par ailleurs, il convient de souligner que depuis que sa proposition a été rendue public, ce dernier est devenu la cible de très nombreuses moqueries sur les réseaux. Des attaques qui vont parfois au-delà de la simple remarque sarcastique car l’homme politique s’est largement vu insulté par ses détracteurs par voie d’appels téléphoniques notamment.

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