Chaque semaine, je vous propose d’aborder un thème d’actualité sous un autre angle, sans obligation formelle ni aucun tabou. Aujourd’hui, le sujet développé est la Saint-Valentin…
Parler de la Saint-Valentin sur Booska-P, c’est un peu comme faire écouter le dernier Kaaris à sa mère : C’est une prise de risque inutile, mais j’aime vivre dangereusement… Plus hardcore que le rap, plus incertain que le foot et plus fictif que le cinéma les relations amoureuses sont une science inexacte, un mélange chimique prêt à faire péter tout bec bunzen à chaque 14 février. Années après années, deux conceptions s’opposent lors de cette « fête des amoureux »…Essentielle d’un côté, à éviter coûte que coûte de l’autre, cette date, soulignée au stabylo dans tous les agendas feminins (faites pas les mythos) est plus une source de problèmes qu’autre chose. A moins d’être un célibataire endurci vivant en colocation avec un clébar, une casserole sale et une PS4, chacun d’entre vous à déjà dû faire face à cette situation dont je vais m’attacher à vous dévoiler les plus sombres coulisses.
Avant tout, une Saint-Valentin ça se prépare…Déjà on vérifie bien à l’avance que cela ne tombe pas un samedi soir…Quitte à flinguer une soirée, autant que ce ne soit pas celle-là. Cette année, ça tombe un vendredi…ça casse les couilles mais on a évité le pire. A l’approche de l’évènement, il s’agit de trouver une idée…ou plutôt un endroit où aller. Sachez les filles que si votre homme vous emmène à l’autre bout de la ville, ce n’est pas pour vous dépayser mais simplement pour limiter les risques d’être pris en flagrant délit par toute connaissance extérieure ! Après, se pose la question du budget, une perspective qui peut pousser n’importe quelle carte bleue à fuguer de votre porte-feuille. Enfin, la gestion de l’after est un dossier qui mérite lui aussi réflexion…Le 14 février, les plus courageux oseront ressortir de sa cachette le bon vieux CD des Poetic Lover…Un baye de bonhomme on t’a dit !
Personne n’est dupe, la Saint-Valentin c’est surtout une douille à l’international orchestrée par la société de consommation sous couvert de bons sentiments. On nous apprend qu’à cette date, il est bon de prouver son amour par de petits gestes (entendez par là gros cadeaux) qui participent au final à la bonne marche de l’économie. Sinon pourquoi dans notre calendrier ce genre de fêtes capitalistes sont placées de manière à ce que l’on crache l’oseille de manière continue sur l’année? (vérifiez par vous-même) Enfin, de manière plus globale, fêter la Saint-Valentin reviendrait à dire qu’un jour par an il serait bon de se comporter en gentleman. Le reste de l’année on aurait alors le droit de se gratter les couilles devant le foot tout en exigeant son plateau repas dans les plus brefs délais sur fond de B2O ? Si c’est ça ok je signe direct…et la plupart d’entre vous aussi.
