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Cash Money, lasagnes, syzzurp… découvrez l’abécédaire de Lil Wayne !

Cash Money, lasagnes, syzzurp… découvrez l’abécédaire de Lil Wayne !

26 lettres, 26 entrées, 26 mots…

A comme A Milli

S’il ne devait rester qu’un seul morceau de toute sa discographie, peut-être serait-ce celui-là.

A contrario des Lollipop, Got Money et autre Mrs. Officer calibrés d’un peu trop près pour les radios, ce second single du Carter III sonne comme du pur Lil Wayne millésimé 2005-2008.

Un Lil Wayne dont personne ne contestait alors le titre de best rapper alive qui sur une prod de Bangladesh encore aujourd’hui résolument unique (« Amilli-amilli-amilli… ») donne cette impression de pouvoir rimer au kilomètre sans jamais avoir besoin de refaire le plein ou même de respirer.

Bizarrement entraînant, A Milli continue de rallier les suffrages comme le prouve son récent milliard de streams décroché sur Spotify.

B comme Bryan ‘Birdman’ Williams

Honcho de l’écurie Cash Money Records avec son frangin Slim, dans les années 90 l’Homme Oiseau s’est fait une spécialité de débaucher des adolescents du Magnolia Housing Project de La Nouvelle-Orléans pour leur promettre la gloire et les millions.

Premier artiste signé par ses soins, Kilo-G n’avait que 15 ans lorsque est sorti The Sleepwalk, le tout premier album de l’histoire du label.

Après lui, il y a eu B.G. (Chopper City à 16 ans), Lil Wayne bien sûr, puis Turk, la quatrième roue du carosse Hot Boys.

Avec le recul, difficile de ne pas se poser la question de l’emprise, Birdman endossant à chaque fois le rôle de la figure paternelle auprès de ses poulains, non sans multiplier les comportements limites : tatouages de son nom sur les corps de Wayne et Turk, bisous sur la bouche, exploitation de leur dépendance aux drogues dures (l’héroïne pour B.G. et Turk, la cocaïne et le syzzurp pour Lil Wayne), pornographie infantile

C comme Cité Carter

Le 29 juin 2004, Lil Wayne, 21 ans, sort son quatrième album, Tha Carter, le tout premier volume de sa série phare à venir.

À double sens, le titre renvoie bien évidemment à son nom de famille, Dwayne Michael Carter Jr., ainsi qu’à la Cité Carter, l’immeuble que Nino Brown et son crew, les Cash Money Brothers, ont transformé en plaque tournante du trafic de crack dans New Jack City (1991).

Film culte de la hoodploitation, outre Lil Wayne, il a depuis été name droppé des milliers de fois par les rappeurs, et ce, des deux côtés de l’Atlantique (SCH dans Nino Brown, Booba dans Abracadabra, Jul dans N’importe quoi…).

D comme Drake

Lil Wayne, chef de label qui l’eut cru ?

Nommé à la tête de Young Money Entertainment en 2005, la structure tient au départ plus de la coquille vide qu’autre chose. La donne change néanmoins radicalement après son Carter III quand deux des rookies les plus convoités du game rejoignent les rangs : Nicki Minaj et Drake.

Alors oui il n’est pas faux de souligner que Lil Wayne n’est pas nécessairement pour grand-chose dans l’avènement du Canadien (le mérite en revient principalement à Jas Prince), à ceci près qu’il a eu le nez creux de pressentir que le rap des années 10 était sur le point de basculer dans une nouvelle ère, et que, plutôt que d’essayer de faire à tout prix rentrer ce dernier dans un moule, lui a offert toute la liberté artistique dont il avait besoin pour exploser à grande échelle.

E comme Éponge

Que Lil Wayne soit l’un des rappeurs les plus influents de sa génération, cela ne fait pas débat. Son look, sa musique, son attitude… difficile de voir notamment les rappeurs SoundCloud de la seconde partie des années 10 autrement que comme ses clones.

Il n’empêche que Wayne n’a fondamentalement rien inventé : sortir mixtapes sur mixtapes, les chicots en or, ou encore autotuner ses couplets à en choper le mal de mer, tout ça existait avant lui.

Premier enfant du rap à avoir réussi à s’être imposé sur la durée, le secret de sa longévité consiste justement à s’être imbibé de références pour les recracher à sa sauce.

F comme Fuck the World

Le morceau préféré de son répertoire.

Extrait de son tout premier album solo Tha Block Is Hot sorti en 1999, Fuck The World voit le jeune Dwayne, 17 ans, jurer pour la première fois sur disque, lui qui avait pourtant promis à sa mère qu’il s’en tiendrait à des textes grand public.

Si d’un coup d’un seul il se met à balancer le F-word au refrain (« Look, I don’t curse, but in this verse man fuck the world »), ce n’est cependant pas pour simplement provoquer. Au carrefour de sa vie, Lil Wayne se sert ici de l’écriture comme un exutoire.

Addiction, colère, factures, flingues, paternité… il se livre ici sans ambages, marquant ainsi son passage vers l’âge adulte.

G comme Gudda Gudda

L’archétype du rappeur « pote de ».

Non parce que si en vrai l’ami Carl Lilly n’avait pas fait connaissance avec Lil Wayne sur les bancs du lycée, il est très peu probable que qui que ce soit ait un jour entendu parler de lui.

Signé dès 2005 sur Young Money, il peut se vanter d’être apparu sur 10 des 15 titres de la compilation We Are Young Money sortie en 2009, soit autant de fois que Drake et Nicki Minaj réunis !

Heureusement pour tout le monde, sitôt qu’il s’est agi de se débrouiller en solo, même Lil Wayne a arrêté d’écouter ses mixtapes.

H comme Hot Boys

« Entre nous, c’était toujours la compétition. Chaque fois que nous allions en studio, nous voulions voir qui allait avoir le meilleur couplet. La plupart du temps Wayne attendait que nous ayons tous posé pouvoir ensuite nous voler la vedette. Comme il était le plus jeune, il voulait tout le temps poser soit le premier, soit le dernier. C’était fun. Quand nous enregistrions, c’était toujours un plaisir. »

Turk pour Vice en 2017 (mas sur la photo ci-dessus, c’est Juvenile)

I comme I AM MUSIC

Pour le meilleur et pour le pire, sans Lil Wayne la mode des face tattoos serait cantonnée aux junkies et aux membres des maras sud-américaines.

Parmi la multitude de gribouillis qui parsèment son visage (la fleur de lys de la Nouvelle-Orléans, la carte d’Afrique, les mots « Fear God » sur ses paupières…), c’est peut-être le lettrage « JE SUIS LA MUSIQUE » au-dessus de son sourcil droit qui attire le plus l’attention.

Piqué au cour de la tournée de 2008 du même nom, s’il peut prêter à sourire venant d’un type qui ne sait ni chanter ni jouer d’un instrument, il n’en résume pas moins toute l’abnégation qui était la sienne pour s’imposer comme le « best raper alive ».

J comme Juelz Santana

Entre LaRon James et Lil Wayne, les similarités sont nombreuses.

Tous les deux nés en 1982, ils rejoignent adolescents les rangs du crew le plus hot du pays (Cash Money pour Weezy, Dipset pour Juelz), sont rapidement considérés comme des petits prodiges et finissent par se retrouver en studio pour enregistrer un album commun, I Can’t Feel My Face.

De là, leurs trajectoires prennent des tournures diamétralement opposées.

Confronté aux vicissitudes de la vie de rap star (drogues, overdoses et peines de prison), Wayne trouve la force de rebondir, tandis que Santana termine sa carrière en cachetonnant dans des télé-réalités.

Chance ? Destin ? Volonté ? Ce qui est certain, c’est que le simple fait d’être encore au centre des conversations après un quart de siècle dans le game relève de l’exploit et qualifie automatiquement Lil Wayne au club des GOAT.

K comme Kobe Bryant

Sixième manche de la finale de la conférence ouest NBA de 2009. Les Los Angles Lakers décrochent leur billet pour la finale en disposant des Denver Nuggets grâce à un Kobe Bryant des grands jours (35 points, 10 passes décisives).

Une fois le matche terminé, le numéro 24 reçoit un coup de Lil Wayne survolté : « Mec, ta performance m’a motivé de fou ! Je vais en faire un morceau ! »

Quelques jours plus tard, Kobe Bryant reçoit en avant-première Kobe Bryant, un morceau à sa gloire où sont mentionnés ses plus grands exploits sur les terrains (ses 81 points contre Toronto en 2006, son monstrueux alley-oop à Shaq lors des playoffs de 2007…).

Onze ans plus tard, cinq jours après le décès de Black Mamba et sa fille Gianni dans un accident d’hélicoptère sort The Funeral, le treizième album studio de Lil Wayne dont la huitième piste (Bryant a longtemps porté le numéro 8) se conclut par 24 secondes de silence en son hommage.

En juin 2020, Lil Wayne interprète Kobe Bryant en live sur la scène des BET Awards, non sans avoir ajouté un couplet inédit.

L comme Lasagnes

C’est l’une des rimes les plus débattues de l’histoire du rap : en 2011 sur son single 6’7, Lil Wayne proclame que « les vrais G se meuvent en silence comme les lasagnes ».

Sauf que non, même si un peu quand même. Enfin pas vraiment.

Certes, à voix haute le son [g] disparaît du mot lasagne, mais sans la lettre « g » il se prononcerait « la-za-ne » et non pas « la-za-nieu ».

Du coup, au même titre de se demander quel est son meilleur Carter, les linguistes des deux bords n’en finissent pas de s’étriper sur la question.

M comme Miss Cita

Sa mère, Jacida Carter.

La seule personne à qui il estime « devoir rendre des comptes », la seule personne qu’il aime « plus que lui-même ».

Celle qui l’a poussé à arrêter l’école le jour où elle a découvert qu’il se pointait au lycée avec un gun dans son sac à dos. Celle qui l’a encouragé à avoir un enfant à 15 ans pour qu’elle se sente moins seule quand il partirait en tournée.

Qui a dit mama boy ?

N comme Nirvana

Sans les grungies Kurt Cobain, Krist Novoselic et Dave Grohl, il n’y aurait non seulement pas eu Rebirth, l’album « rock » de Lil Wayne, mais il n’y aurait peut-être même pas eu de Lil Wayne du tout, tant leur second opus Nevermind, et plus particulièrement l’hymne Smells Like Teen Spirit, l’ont poussé à embrasser la vie d’artiste.

« Enfant, c’était le seul morceau rock qui passait. J’adorais le clip, tout le monde se poussait les uns contre les autres, les filles semblaient prêtes à tout (…) D’une certaine façon je me suis identifié aux paroles, leur côté rebelle. Ce n’était pas des paroles qui m’étaient adressées, mais je les prenais pour moi. »

O comme Oral

Dans le rap, Lil Wayne est sans aucun débat le roi de l’empire du milieu.

Pas toujours des plus fins dans son rapport à la gent féminine (cf. quand il clame vouloir « kidnapper des mères pour les violer sans plastique » ou « tabasser une pussy comme Emmett Till »), il n’en cultive pas une ardente passion pour le cunnilingus avec au minimum une demi-douzaine de références à l’acte par projet.

Pas gêné pour un sou, il justifie son obsession de la manière suivante : « Et vous vous voudriez que je parle de quoi ? De la planète ?? Nan mais sérieux… Si tu veux écouter un mec qui te parle de ce que tu veux écouter, va écouter ce mec. Mais si tu veux écouter un mec te parler de ch*ttes, je suis ton gars. »

À sa décharge, ceci explique très certainement pourquoi, malgré ses infidélités à répétition, la majorité de ses ex ne tarissent pas d’éloges sur lui

P comme Prison

Incarcéré huit mois en 2011 à 27 ans pour port d’arme illégal, Lil Wayne a consigné son expérience dans un journal intime, Gone ‘Til November.

Entre plusieurs anecdotes (sa célébration d’un mariage entre deux hommes, Drake qui se serait tapé une de ses meufs dans son dos…), il y détaille la monotonie de son quotidien, en complet décalage avec sa vie d’avant.

Pas dit que ce qui ne l’a pas tué l’ait rendu plus fort, lui qui a refusé de relire l’ouvrage avant publication pour ne pas avoir à revivre cette épreuve.

Q comme Q-Tip

Vous vous rappelez quand au début de la décennie Busta Rhymes a brièvement signé sur Cash Money ? Nous, non plus.

Toujours est-il qu’à cette époque il a enregistré le morceau Thank You en trio avec Wayne et Q-Tip, deux feats a priori on ne peut plus diamétralement opposés.

Étonnamment, façon Questlove des Roots et Jay Z, le très jazzy leader des A Tribe Called Quest pense le plus grand bien de son cadet.

« J’adore Wayne. C’est une p*tain de bête. Ses lyrics sont dingues. C’est un prodige (…) Il est super intelligent, genre vraiment. Le mec a une âme. Je pourrais le complimenter comme ça encore et encore… C’est un de mes emcees favoris. Il est brillant, c’est un visionnaire. Lil Wayne, c’est un cool motherfucker. »

R comme Rabbit

Abandonné par son père biologique, Lil Wayne considère son beau-père Reginald McDonald dit ‘Rabbit’ comme son vrai père« Mon père biologique je n’en ai rien à foutre de lui. Et il n’en a rien à foutre de moi ».

Outre le fait de l’avoir éduqué, Lil Wayne lui doit de lui avoir prêté l’année de ses 12 ans les 700 dollars nécessaires pour enregistrer la démo qui lui a permis ensuite d’être repéré par Cash Money.

Disparu trois ans plus tard dans des circonstances tragiques (kidnappé dans un club, il a été exécuté d’une balle, son corps a été jeté d’une voiture), Lil Wayne lui a dédié son premier tatouage (le lettrage « Rabbit » sur son avant-bras droit) et a prénommé sa fille aînée d’après lui (Reginae/Reginald).

S comme Syzzurp

« J’ai commencé à en boire parce que je suis du Sud. UGK, les Geto Boys… tout ça. J’étais jeune, je regardais Michael Jordan en playoff, j’écoutais Pimp C qui disait qu’il buvait du lean. J’ai voulu boire du lean aussi. »

Un temps indissociable de son grand gobelet blanc en polystyrène, Lil Wayne a mentionné pour la première fois le sirop violet dans un texte en 2005 dans Lock & Load (« I’m probably drinkin’ that syrup/Thinking I won’t slip/Even though I’m leaning like a broken hip »).

Trois ans plus tard, il confiait à MTV News connaître toutes les peines à arrêter : « Quand je n’en prends plus, j’ai l’impression de ressentir la mort dans mon estomac. »

Dix ans plus tard, il cumulait une demi-douzaine de crises et d’hospitalisations. Officiellement provoquées par le stress ou l’épilepsie, toutes auraient pu lui être fatales.

Vraie drogue dure, le syzzurp n’est absolument pas à prendre à la légère, quand bien même il peut paraître anodin au premier abord.

« Dans l’imagerie populaire, la codéine serait une version light de l’héroïne » explique le docteur George Fallieras, médecin urgentiste à Los Angeles. « En réalité, les quantités avalées sont telles que c’est exactement la même chose, les seringues en moins. »

T comme Tunechi

« Ma grand-mère me surnommait Lil Tune. Elle est aujourd’hui décédée. Elle s’appelait Mercedes Carter. J’ai rajouté le ‘chi’ à la fin pour que ça sonne à la Gucci. »

U comme Université

Quasiment 10 ans après avoir déserté les bancs de l’école, Lil Wayne a passé son GED (l’équivalent du Bac), puis s’est inscrit en cours de psychologie à l’Université de Houston en janvier 2005. L’expérience n’a duré que quelques mois en raison de son emploi du temps surchargé.

Loin de jeter l’éponge, il s’est ensuite inscrit à l’Université de Phoenix où il a pu poursuivre son cursus en ligne. Il aurait même réussi à valider ses semestres, avant que l’Université de Houston ne lui décerne en 2008 un diplôme à titre honorifique.

V comme « Votez Weezy »

Dire de Lil Wayne qu’il se fout de la politique relève de l’euphémisme, lui pour qui le mouvement Black Lives Matter n’a pas de raison d’être ou qui s’en va soutenir Donald Trump au seul motif d’une réduction de peine.

Seule exception, quand dans le documentaire culte Tha Carter sorti en 2009 il a esquissé son programme présidentiel via cinq mesures phare : « Légaliser l’herbe, baisser le prix de l’essence, interdire les pensions alimentaires, remettre la cocaïne dans le Coca-Cola et autoriser l’usage des stéroïdes dans le baseball ».

W comme Wayne’s World

Dans la droite lignée du point précédent, ce qui détonne le plus dans la biographie de Lil Wayne, c’est qu’il évolue constamment en cercle fermé.

En décalage complet avec le commun des mortels, son entourage le décharge de la moindre tâche quotidienne (nourriture, logements, vêtements, administratif, feuilles à rouler…), pour qu’il n’ait à se préoccuper que de son art.

De sa cage dorée, il observe le monde tout autant que le monde l’observe.

X comme X Games

« J’ai besoin de skater, je suis accro. Jamais je n’arrêterais, qu’importe les clavicules cassées et les points de suture. »

Sincère passionné de planche à roulettes (au point de s’être fait construire sa propre rampe dans son sous-sol), un peu comme avec la guitare, Weezy s’est pourtant longtemps attiré les moqueries du milieu pour son supposé opportunisme et son niveau pas franchement folichon.

Un temps déterminé à devenir « le meilleur skateur du monde » (sic), il a fini par accomplir des progrès notables, au point d’être invité à donner un concert lors de l’édition 2019 des X-Games, les Jeux olympiques des sports extrêmes.

Cerise sur le gâteau, il ne s’est même pas fait huer.

Y comme Young Thug

De tous ses épigones, il est certainement le plus appliqué.

Tellement appliqué que sitôt Birdman en froid avec Lil Wayne, à la manière de Palpatine avec Luke Skywalker à la fin du Retour du Jedi, le CEO de Cash Money s’est empressé de le débaucher pour son projet Rich Gang.

Ça, et puis l’année d’après le Barter 6 où il pose à poil en couverture au risque de froisser son idole.

Ironie de la chose, le Jeune Bandit fait désormais lui aussi des émules, Gunna et Lil Baby en tête.

Z comme Jay Z

Après que Jay Z ait été sacré en 2009 rappeur le plus chaud du game à l’issu d’un sondage réalisé par MTV, Birdman a fait entendre son désaccord en clamant que non seulement son protégé rappait mieux, mais qu’en sus il se faisait plus d’oseille que lui.

La remarque lui a valu de se prendre une pique sur H•A•M en 2011 avec la ligne « Really, you got Baby money (…) You ain’t got my lady’s money ». D’ordinaire pas très porté sur les clashs, Lil Wayne lui rétorque dans la foulée sur It’s Good en menaçant de kidnapper Beyoncé (« Talkin ’bout baby money? I got your baby money/Kidnap your bitch, get that ‘How-much-you-love-your-lady’ money »).

En vrai rien de bien grave, les deux hommes se connaissent et s’apprécient, Jay ayant tenté de signer Wayne sur Roc-A-Fella en 2005, Wayne s’étant fait tatouer sur le cou Lucky Me, un titre de Jay dont il a également l’un des couplets tatoué intégralement sur la jambe.

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