Le capitaine du Real Madrid épinglé par les Football Leaks.
Depuis quelques semaines, les révélations signées Football Leaks font trembler le petit monde du ballon rond… Et si jusqu’à présent, on faisait face à des articles qui se penchaient sur des sujets fiscaux, il est aujourd’hui question de dopage. Le joueur visé n’est d’ailleurs pas n’importe lequel : Sergio Ramos, capitaine du Real Madrid. Homme qui a tout gagné en club, comme avec la sélection espagnole…
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Ramos couvert par l’UEFA ?
Remportée par le club madrilène sans faire de détail face à la Juventus Turin 4 buts à 1, la finale de Ligue des champions 2017 pose donc question. Après celle-ci, Sergio Ramos aurait été contrôlé positif à un corticoïde, la dexaméthasone. Un anti-inflammatoire qui permet également d’améliorer la concentration. Il est autorisé avant les rencontres, seulement si un médecin le déclare. Ce qui n’a pas été le cas de celui du Real Madrid, comme l’annonce le journal allemand Der Spiegel, d’après les documents de Football Leaks.
Après le contrôle positif, un membre du comité antidopage de l’UEFA a demandé des explications au docteur de la Casa Blanca, Mikel Aremberri, mais également au joueur. Le défenseur a reconnu avoir reçu deux injections, ce que son médecin a confirmé, mais en citant un autre produit, lui aussi interdit. Réaction de l’UEFA ? Un dossier classé dans la case « erreur administrative »…
Le Real Madrid répond et défend son capitaine
Dans un communiqué publié à la suite des révélations du journal Der Spiegel (Football Leaks), le Real Madrid a tenu à défendre coûte que coûte son joueur. Du côté de la Casa Blanca, l’emblématique capitaine, Sergio Ramos, reste un intouchable même si le bateau tangue sévèrement :
« Sergio Ramos n’a jamais enfreint le règlement d’un contrôle antidopage, écrit le Real Madrid. L’UEFA a demandé des informations dans ce cas précis et clos l’affaire immédiatement, comme d’habitude dans ces cas précis, après vérification par les experts de l’AMA et de l’UEFA. Concernant le reste de l’article (de Der Spiegel, NDLR), le club ne se prononce pas avant d’avoir la preuve de son caractère non-substantiel. »
