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Les 10 évènements qu’il fallait retenir de la saison NBA 2016/2017

Les 10 évènements qu’il fallait retenir de la saison NBA 2016/2017

A l’orée des playoffs, résumé d’une saison qui a tenu toutes ses promesses…

Après presque six mois de compétition, 1 230 matchs joués et un nombre incalculable de nuits blanches, la saison régulière NBA vient de toucher à sa fin. En attendant les playoffs, revenons sur les 10 faits marquants qui ont dynamité l’exercice 2016/2017.

Au programme, les incroyables Russell Westbrook et du James Harden bien évidemment, mais aussi les Warriors de Kevin Durant et les Cavaliers de LeBron James, tout comme les 70 points du jeune Devin Booker et la belle progression de notre Rudy Gobert national.

1. La campagne historique de Russell Westbrook

Suite au départ de la superstar Kevin Durant pour Golden State l’été dernier, le monde de la NBA s’attendait à voir le meneur de jeu d’Oklahoma City Russell Westbrook affoler les compteurs cette saison. Cependant, quasiment personne n’imaginait que ce dernier allait rentrer dans l’histoire de la ligue en réalisant un exploit jugé par beaucoup impossible dans le basket moderne.

Avec 31,6 points, 10,7 rebonds et 10,4 passes décisives par match cette année, Westbrook a non seulement terminé meilleur marqueur de la NBA mais il a surtout rejoint Oscar Robertson dans le cercle très fermé des joueurs ayant terminé une saison avec un triple-double de moyenne (plus de 10 unités dans trois catégories statistiques différentes).

[Mieux, il a dépassé ce dernier au nombre de triple-doubles réalisés sur une saison, avec un total de 42, contre 41 pour Big O en 1961-1962]

En toute logique, Russell Westbrook devrait être élu Most Valuable Player de la saison… à moins que le bilan collectif de son équipe ne lui coûte le trophée – seulement sixième de la Conférence Ouest avec 47 victoires pour 35 défaites.

2. Le retour houleux de Kevin Durant à Oklahoma City

C’était le 11 février 2016. Sept mois après son départ très critiqué d’Oklahoma City pour Golden State, Kevin Durant faisait son grand retour à la Chesapeake Arena pour y affronter son ancienne équipe et surtout son nouvel ennemi Russell Westbrook, qui n’a pas hésité à lui envoyer quelques piques tout au long de la saison.

Conspué et moqué par le public puis provoqué par ses ex-coéquipiers, Durant allait répondre de la meilleure des manières en plantant 34 points et en guidant les Warriors vers une victoire relativement facile 130-114. Très attendue, cette battle a tenu ses promesses au niveau de l’intensité et de l’ambiance, mais la différence de niveau entre les deux équipes a empêché le match d’atteindre des sommets.

Au cours de la saison régulière, Golden State et Oklahoma City se sont affrontés à quatre reprises, et le Thunder a pris cher à chaque fois. Quant à Kevin Durant, il a réalisé une campagne très solide avec sa nouvelle équipe et a notamment montré des progrès très intéressants en défense.

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3. Les Golden State Warriors toujours aussi inarrêtables

67 victoires en 2014-2015, 73 en 2015-2016 (soit le meilleur total de tous les temps sur une saison) et à nouveau 67 en 2016-2017. Lors des trois dernières années, les Golden State Warriors survolent les débats en saison régulière, à tel point qu’ils viennent de battre le record des mythiques Chicago Bulls de Michael Jordan pour le plus grand nombre de victoires accumulées sur une telle période (207 contre 203).

Evidemment, avec un effectif composé notamment de Kevin Durant, Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green, les Californiens possèdent sans aucun doute l’équipe la plus cheatée de la NBA, mais cela n’enlève rien à leur très belle campagne.

En tête de la Conférence Ouest, les Warriors font aujourd’hui figure de favoris pour retrouver le trône du basket US, eux qui auront l’avantage du terrain durant la totalité des playoffs.

4. James Harden et Mike D’Antoni, le duo gagnant des Rockets

Avant le début de la saison, personne n’imaginait les Rockets terminer sur le podium de la Conférence Ouest avec un bilan de 55 victoires pour 27 défaites. Pourtant, c’est ce qu’ils ont réussi à faire grâce à un nouvel entraîneur, une nouvelle philosophie de jeu et un barbu extraordinaire.

Arrivé il y a un an sur le banc de Houston, le coach Mike d’Antoni a replacé l’arrière James Harden en meneur de jeu et l’a entouré de snipers (Ryan Anderson, Eric Gordon…) dans le but d’imposer un jeu rapide basé sur le shoot à trois points.

Résultat, Harden s’est régalé toute l’année et a évolué à un niveau sensationnel (29,1 points, 8,1 rebonds, 11,2 passes décisives) tout en tirant le maximum de ses potes.

A l’image de Russell Westbrook, James Harden fait partie des grands favoris pour le titre de MVP de la saison.

5. Cleveland, un champion en titre bien décevant

Vainqueurs des Golden State Warriors l’an dernier au terme d’une Finale NBA épique, les Cleveland Cavaliers du King LeBron James ont connu des hauts et des bas cette saison. La preuve, ils n’ont terminé que second de la Conférence Est avec un bilan mitigé de 51 succès pour 31 défaites, alors qu’ils étaient les grands favoris.

En mode portes ouvertes en défense, en difficulté à l’extérieur et parfois touché par les blessures, Cleveland a rarement donné l’impression de pouvoir rivaliser avec des poids lourds du game comme Golden State ou San Antonio.

Si les playoffs n’ont souvent rien à voir avec la saison régulière, il est aujourd’hui difficile d’imaginer les Cavaliers remporter un second titre d’affilée, et ce malgré la présence d’un King toujours aussi royal (26,4 points, 8,6 rebonds, 8,7 passes décisives en moyenne).

6. La performance à 70 points de Devin Booker

https://www.youtube.com/watch?v=V66fkyRNlZc

Dans l’histoire de la NBA, ils ne sont que six joueurs à avoir atteint la barre invraisemblable des 70 points en l’espace d’une rencontre : Wilt Chamberlain (100 points le 2 mars 1962), Kobe Bryant (81 points le 22 janvier 2006), David Thompson (73 points le 9 avril 1978), David Robinson (71 points le 24 avril 1994), Elgin Baylor (71 points le 15 novembre 1960).

Ce dernier, âgé de seulement 20 ans, a réalisé cet exploit le 24 mars dernier dans la salle des Boston Celtics, où il a complètement explosé. En marquant 21 de ses 40 shoots (dont quatre tirs à trois points) et 24 de ses 26 lancers francs, le jeune arrière des Phoenix Suns a terminé avec 70 points pile-poil, le tout sous l’admiration du public toujours très connaisseur de Boston.

Seul bémol, cette performance a été insuffisante puisque Phoenix a fini par s’incliner 130-120 ce soir-là.

7. Le transfert de DeMarcus Cousins

Considéré à juste titre comme l’un des meilleurs pivots de la NBA, DeMarcus Cousins a changé de crew au cours de la saison. Aux Sacramento Kings depuis 2010, DMC a en effet été transféré du côté de la Nouvelle-Orléans lors du mois de février, en plein All-Star Week-end.

Si cette transaction n’est pas forcément surprenante dans le sens où un départ de Sacramento a longtemps fait partie des rumeurs, personne ne pensait que Cousins allait atterrir dans la franchise de l’ailier fort Anthony Davis, qui est lui aussi l’un des intérieurs les plus dominants de la ligue. Ensemble, les deux joueurs formés à l’université de Kentucky forment une raquette monstrueuse chez les Pelicans, mais ils ont encore besoin de temps pour trouver des automatismes.

Absente des playoffs cette année, l’équipe de la Nouvelle-Orléans pourrait donc devenir redoutable la saison prochaine.

8. Anthony Davis, MVP de son All-Star Game

Outre DeMarcus Cousins, la Nouvelle-Orléans a également accueilli le All-Star Week-end 2017. Si l’évènement ne restera pas dans les mémoires des fans NBA (concours de dunks décevant, All-Star Game gavant par son manque d’intensité…), il a tout de même été un moment sympathique pour l’intérieur Anthony Davis, qui a eu la chance de briller dans la ville où il évolue toute l’année avec les Pelicans.

Auteur de 52 points durant le match des étoiles, Davis a logiquement été élu meilleur joueur de la rencontre mais il a également battu le record de Wilt Chamberlain pour le plus grand nombre de points inscrits dans un All-Star Game.

Désormais, il n’y a plus qu’à espérer que la NBA trouve la bonne solution pour redonner un peu de piment à ce match, qui s’est transformé au fil des années en une balade entre millionnaires.

9. Le Français Rudy Gobert de plus en plus haut

Rudy Gobert a encore franchi un palier cette saison ! En progression constante depuis son arrivée en NBA en 2013, le pivot français s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs à son poste cette année, même s’il n’a pas été élu pour participer au All-Star Game.

Sous les couleurs du Jazz d’Utah, il a compilé 14 points, 12,8 rebonds et 2,6 contres de moyenne, soit ses meilleures statistiques en carrière, et a ainsi permis à la franchise de Salt Lake City de retrouver les playoffs cinq ans après sa dernière participation.

Plus présent en attaque et véritable mur défensif, Rudy Gobert peut regarder tous les pivots dans les yeux aujourd’hui et il ne serait pas étonnant de le voir remporter le titre de meilleur défenseur de l’année, même si la concurrence est rude.

10. Le show du rookie Joel Embiid

Bien que drafté en 2014, l’intérieur des Sixers de Philadelphie a dû attendre cette saison pour faire ses grands débuts dans la ligue, la faute à plusieurs blessures au pied. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça valait le coup d’attendre !

En effet, Embiid a rapidement montré son immense talent et son grand potentiel au sein d’une équipe de Philadelphie enfin en progression. En seulement 25,4 minutes de jeu par rencontre, le Camerounais a tourné à 20,2 points et 7,8 rebonds de moyenne, ce qui est exceptionnel pour un rookie (joueur de première année).

Le souci est qu’il a encore passé pas mal de temps à l’infirmerie, lui qui n’a joué que 31 matchs au total à cause d’une déchirure du ménisque. Espérons qu’il revienne à 100 % de ses capacités la saison prochaine, car il a vraiment proposé du lourd cette année.

[Mention honorable] Le premier album de Damian Lillard, alias Dame D.O.L.L.A.

Auteur de sa meilleure campagne NBA cette saison, le joueur des Portland Trail Blazers Damian Lillard continue de s’imposer comme l’un des top meneurs de jeu de la ligue. Cependant, le basket n’est pas le seul domaine où il brille, lui qui assure également derrière le mic.

Le 21 octobre 2016, sous le blaze Dame D.O.L.L.A., Lillard a sorti son premier album intitulé The Letter O. Contrairement à beaucoup de basketteurs qui se sont lancés dans le rap game par le passé, Dame D.O.L.L.A. est très respectable avec un flow séduisant et des paroles recherchées.

Raphael Saadiq, Lil Wayne et Jamie Foxx sont notamment présents sur le skeud.

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