Le Britannique Chris Froome a remporté la 100e édition du Tour de France dimanche soir.
Surnommé le Kényan blanc (il est né à Nairobi), le coureur de la Sky a terminé l’épreuve avec plus de cinq minutes d’avance au classement général sur le deuxième, le Colombien Nairo Quintana. Dès la première arrivée au sommet, à Ax 3 Domaines, il s’était emparé du maillot jaune. Ce résident monégasque a ensuite consolidé son avance grâce aux deux contre-la-montre individuels, puis lors de l’ascension du mont Ventoux. En remportant « la grande boucle » avec trois succès d’étape dans l’escarcelle, il égale une performance qui datait de 2004, celle d’un certain… Lance Armstrong.
Coureur « propre » ?
Justement, l’outrageuse domination de Froome sur ce Tour de France n’est pas sans rappeler celle de l’Américain à la fin des années 90 et lors de la première moitié des années 2000. Dès lors se pose l’inévitable question : est-il un coureur « propre » ? « Je trouve ça triste d’être assis là au lendemain de la plus grande victoire de ma carrière et de parler de dopage. Mes équipiers et moi-même avons passé des semaines loin de chez nous, à nous entraîner, à nous tuer au travail… Et on m’accuse d’être un tricheur et un menteur, ce n’est pas cool », regrettait l’intéressé, après sa fulgurante ascension du mont Ventoux.
Le début d’une série
Âgé de 28 ans, le Gallois vient de remporter son premier « grand tour ». Auparavant, il avait terminé deuxième de la Vuelta 2011 (à 13″ de Juan José Cobo) et de la « grande boucle » 2012 (derrière son leader Bradley Wiggins). Est-il partie pour une série ? « J’ai 28 ans et la plupart des coureurs arrivent à leur meilleure période en début de la trentaine », estime le Kényan blanc, qui n’est professionnel que depuis l’année 2007. Le jeune Quintana (23 ans) semble tout de même pouvoir le concurrencer lors des prochaines éditions.
