Le milieu de terrain, qui a évolué pendant 7 ans à Arsenal, se livre sur son passage chez les Gunners.
En 2003, Cesc Fabregas, 16 ans, barré par la concurrence féroce qui règne au sein de la Masia, décide de rejoindre Arsenal. L’entraîneur des Gunners, Arsène Wenger, qui a forcé pour que le jeune Espagnol rejoigne Londres, lance rapidement le jeune dans le grand bain. Après avoir fait ses premiers pas en professionnel avec Arsenal, Fabregas devient rapidement un taulier de l’équipe. Il passera 7 saisons sur les bords de la Tamise, devenant même capitaine, avant de faire son retour par la grande porte à Barcelone. Après un retour en Angleterre du côté de Chelsea, Fabregas signe à Monaco. Un an après son arrivée sur le rocher, l’international espagnol revient sur son aventure chez les Gunners.
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« Parfois je rentrais chez moi après une défaite et je pleurais »
C’est dans un entretien accordé à Arseblog que le champion du Monde 2010 se confie. Il revient sur ses 8 années passées à Arsenal, non sans amertume : « J‘étais le capitaine, j’ai toujours ressenti tellement de pression sur moi. Je devais mener cette équipe pour gagner quelque chose. J’ai tout donné. Parfois je rentrais chez moi après une défaite et je pleurais. Je souffrais, je passais des nuits blanches à souffrir. Et puis vous perdez un match, vous êtes dans le bus, détruit, et vous entendez des joueurs rire, pensant à l’endroit où ils sortiront plus tard ». Fabregas n’aura remporté que deux titres avec l’actuel 9ème de Premier League, un maigre bilan quand on voit l’impressionnant palmarès du milieu de terrain.
« J’ai senti que Robin Van Persie et Samir Nasri étaient les seuls joueurs qui étaient à mon niveau »
Dans la suite de son entretien donné dans le podcast, l’international aux 110 sélections avec la Roja déclare : « Cela durait depuis quelques années. Nous jouions un beau football et j’aimais cet aspect des choses, mais je me mettais la pression pour diriger, pour tout faire et à un moment donné, je me sentais un peu seul. Surtout au cours des deux ou trois dernières années, j’ai senti que Robin Van Persie et Samir Nasri étaient les seuls joueurs, ce n’est pas arrogant à dire, c’est ce que je ressentais à l’époque, qui étaient à mon niveau techniquement et mentalement ». Par chance pour le double champion d’Europe, la suite de sa carrière sera couronnée de succès.
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