Une émotion dingue pour le joueur, mais pas seulement…
Interviewé par France Football, Riyad Mahrez est revenu en détail sur son parcours, mais aussi ses récents exploits. Membre éminent du Manchester City de Pep Guardiola et de l’Algérie de Djamel Belmadi, le dribbleur est devenu un joueur complet, tout en restant toujours autant instinctif. Dernière preuve en date, son fameux coup-franc qui a amené les Fennecs en finale de la CAN…
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La revanche du gaucher
Opposé au Nigeria en demi-finales de la CAN, l’Algérie a fait confiance au talent de Riyad Mahrez pour se hisser en finale et gagner la compétition face au Sénégal. Avec un coup franc génial à la 94e minute du match portant le score à 2-1, les Fennecs se sont offerts un final dingue et cela, l’artilleur de l’équipe s’en souvient parfaitement :
« Le coup franc ? Mon premier réflexe, c’est de regarder le temps sur l’écran du stade. Là, je lis qu’on est à la 94e. Je me dis que le coup franc est parfait pour moi, que je dois me concentrer avec une idée en tête. Je voulais le moins de personnes possibles autour du ballon. Mais en Algérie, dans ce genre de situation, tout le monde la sent, tout le monde veut tirer (rires). (…) J’étais persuadé que j’allais faire quelque chose de fort à la CAN. Je me connais, quand j’enchaîne les matches, je peux marquer beaucoup de buts, faire des passes décisives et être tout en haut. En Égypte, j’ai eu ma revanche. »
Guardiola comme nouveau mentor
Après une expérience à Leicester marquée par un titre en Premier League, Mahrez a continué sa progression à Manchester City. De quoi lui permettre de recevoir une nouvelle couronne d’Angleterre, mais aussi d’apprécier les méthodes d’un nouveau coach, un certain Pep Guardiola :
« Lui, c’est un gagneur, il est là pour nous faire progresser. Guardiola, il va tout nous expliquer, tout nous décrypter, de A à Z, avec l’objectif de nous faciliter le match. Il est focus sur le jeu. J’adore les meetings avec le coach. La vidéo avec lui, c’est fascinant parce qu’on apprend sans cesse. »
