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Mayweather a-t-il la moindre chance de battre McGregor en MMA ?

Mayweather a-t-il la moindre chance de battre McGregor en MMA ?

Si les pronostics ne jouent clairement pas en sa faveur, il existe des raisons de penser que l’Américain est en mesure de faire mordre la poussière à l’Irlandais…

Contre toute attente, Floyd Mayweather et Conor McGregor risquent de remettre ça dans les prochains mois. Si comme lors du « combat du siècle » au mois d’août dernier, toute l’affaire avait au départ l’air et la chanson d’une plaisanterie, Mayweather, quarantenaire et retraité, semble pourtant des plus résolus à faire ses grands débuts dans l’octogone : ce dernier a non seulement postulé pour obtenir une licence de mixed martial arts, mais il s’apprête à reprendre le chemin de la salle d’entrainement dans les plus brefs délais.

Alors que déjà public et médias salivent devant une telle affiche, beaucoup doutent (et c’est peu de le dire) de la capacité de Money à réussir cette transition, d’autant que Conor lui promet depuis de longs mois pis que pendre en cas de confrontation nouvelle. Il est vrai que sur le papier, une revanche dans la cage entre les deux hommes ressemblerait à un combat entre Hawkeye et Iron Man, voire enre Krillin et Freezer.

Et pourtant, il existe de solides raisons de penser que l’un des plus grands représentants de l’histoire du noble art triomphe à nouveau. En voici cinq.

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1. Conor McGregor reste sur une défaite cuisante face à Floyd Mayweather

S’il n’a absolument pas démérité sur le ring face à Floyd, il n’empêche que Conor s’est tout de même pris une sacrée branlée.

Pour ceux qui ont suivi la rencontre assis au fond de la classe, en grand stratège qu’il est (lire plus bas) Money l’a laissé dérouler sa boxe durant les premiers rounds histoire qu’il se fatigue (et accessoirement que cet événement des plus lucratifs ne laisse pas une nouvelle fois le monde sur sa faim après le pétard mouillé contre Manny Pacquiao) avant de le corriger dans les grandes largeurs jusqu’à le mettre KO à la dixième reprise.

Connu pour être des plus « cocky and confident », McGregor qui se voyait déjà en haut de l’affiche a pris là une bonne leçon de modestie (et le sacré coup à l’égo qui va avec). Qu’importe la discipline, pour un compétiteur, et a fortiori un combattant, une défaite est une défaite.

Avantage psychologique Mayweather donc, d’autant plus que depuis l’Irlandais est resté sur cet échec, lui dont le retour en UFC se fait toujours attendre.

2. Floyd Mayweather boxe beaucoup (beaucoup) mieux que Conor McGregor

L’argument tient ici presque de l’évidence, si ce n’est qu’il convient de souligner qu’un combat de MMA débute avec deux hommes se faisant face debout sur leurs jambes.

Certes l’objectif prioritaire de McGregor sera d’envoyer son adversaire au sol le plus rapidement possible, mais avant ça il va devoir venir se frotter à ses poings – poings recouverts de gants beaucoup plus fins que des gants de boxe, et dont les impacts se feront encore plus sentir.

À cet obstacle s’ajoutent la science sans pareille du déplacement du Pretty Boy, ainsi que sa capacité d’adaptation qui a fait sa légende. Roi de l’instinct, il est capable de réévaluer sa stratégie en plein combat en fonction des imprévus.

Et puis ce n’est pas venir faire la mouche du coche de rappeler que le jiu-jitsu brésilien ne constitue pas le principal point fort de McGregor (pas plus que les coups de pieds), au contraire, à chaque fois qu’il a connu la défaite ce fut par soumission.

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3. Floyd Mayweather reste quoi qu’il arrive un dopé de taf

Pour Money, la devise « hard work and dedication » est bien plus qu’une devise, c’est une éthique, un art de vivre.

S’il est clair pour tout le monde qu’il s’aventure sur le chemin de l’UFC plus par goût du flouze que par celui du beau geste (lui qui évoquait être en mesure de générer un stratosphérique milliard de dollars en deux, trois combats), ne comptez pas sur lui pour se contenter de faire de la figuration et d’encaisser son chèque.

Surmotivé à chaque nouveau défi, il va jusqu’à surprendre jusqu’à son propre staff par l’intensité de sa préparation. Oubliez ses pitreries sur Showtime et ses sorties en strip club, quel que soit son premier adversaire dans la cage il sera au top de sa forme aussi bien physiquement que mentalement.

Pour rappel, en août dernier c’est McGregor qui de son propre aveu n’a pas tenu la distance question cardio, et non pas Floyd qui lui n’a jamais été vu une seule fois à le souffle court sur cinquante combats.

4. Floyd Mayweather est un fin stratège

Conséquence du point précédent, l’Américain ne va pas se jeter dans la gueule du loup comme ça.

On peut se rappeler qu’avant même d’avoir signé tout contrat pour son premier face-à-face avec Pacquiao, il avait engagé le combattant UFC Kevin Lee comme sparring partner. Même configuration ici, Floyd ayant déclaré être sur le point de commencer à s’entraîner avec le champion welterweight Tyron Woodley (18 victoire et 3 défaites).

Avec ce dernier, il va peaufiner son style entre « six et huit mois » en fonction de ses points forts et ses points faibles – avec en premier lieu les coups de pieds pour lesquels il se donne un « 4 sur 10 ».

Bien évidemment, monsieur 50-0 va d’abord se roder avec quelques combats de moindre envergure face à des adversaires soigneusement choisis afin de monter en régime.

Enfin niveau trash talking lui qui s’était montré étonnamment en retrait lors de la précédente campagne (parce que sûr de son fait il souhaitait laisser le Dublinois créer le doute dans l’esprit du public ?), il saura cette fois-ci appuyer là où ça fait mal (cf. point numéro 1).

5. Le pression c’est sur McGregor qu’elle pèse

Reconnu comme un de plus grands boxeurs de tous les temps, Mayweather s’offre ici une sorte de jubilé façon Michael Jordan avec les Washington Wizards qui sauf (peu probable) humiliation ne devrait en rien entacher sa réputation ou son palmarès.

Si sa carrière est derrière lui et sa place dans l’histoire assurée, ce n’est pas le cas de McGregor pour qui, à 29 ans et 24 combats, tout peut encore basculer. Grand favori, il ne peut absolument pas se permettre de perdre tant une éventuelle défaite ferait date non seulement pour lui, mais pour tout son sport.

Un peu comme Floyd l’année dernière, l’enjeu est clair : c’est la victoire avec la manière ou rien.

Ready to rumble ?

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