Un phénomène qui explique les queues interminables dans les commodités des aires d’autoroute ?
Une étude effectuée cet été par Netflix a donné des résultats tout à fait improbables concernant la consommation de ses utilisateurs, et plus particulièrement les lieux de visionnage. Si la plupart des gens regardent leurs séries ou leurs films en privé là où personne n’oserait les interrompre, d’autres avouent volontiers consommer la plateforme de SVoD en toute quiétude dans les toilettes publiques…
À LIRE AUSSI
La plateforme de streaming Disney sera moins chère que Netflix
Netflix, victime de son succès jusqu’aux toilettes
La plateforme de vidéo à la demande Netflix est en plein essor et ne cesse d’inscrire de nouveaux utilisateurs. Avec plus de 109 millions d’individus abonnés au service, la plateforme s’est permise d’opérer une étude sur les habitudes de consommation quotidiennes de ses adhérents, soit sur un échantillon de 37 000 abonnés à travers le monde. On découvre sans surprise que la plus grosse part des personnes interrogées visionnent leurs programmes dans l’espace privé. Mais désormais, avec le mode hors-ligne qui permet d’accéder à Netflix partout et tout le temps, de plus en plus de monde profite de l’abonnement au sein de l’espace public.
Certains programmes méritent de n’être jamais interrompus, même lorsque l’envie de faire tourner la guillotine à boudin se fait pressante. Ainsi 67% des utilisateurs profitent du service en dehors de chez eux et 12% d’entre eux n’interromptent pas leur film/série en allant aux toilettes publiques. Une excellente nouvelle pour tous ceux qui comptent faire des pauses-caca régulières sans mettre pause sur la saison 3 de Top Boy produite par Drake : vous n’êtes plus seuls. Une part de 26 % se permet de profiter de l’ambiance studieuse d’un open-space pour mater leur série en toute tranquillité au travail. 1 abonné sur 5 avoue avoir déjà pleuré devant un film ou une série, quand 17% des consommateurs de Netflix ont manqué leur arrêt de métro, trop absorbés par l’intrigue.
Quels sont les risques ?
Parmi les statistiques, on compte aussi les petits indiscrets pris la main dans le sac, en train de regarder la tablette du voisin : 45 % des répondants affirment avoir déjà aperçu quelqu’un regarder leur écran, quand 18 % confessent être mal à l’aise de binger des programmes, comme les deux films Dragon Ball Z récemment ajoutés à la plateforme, en public. Enfin, 11 % ont eu la malchance de se faire spoiler malgré eux en regardant l’écran de quelqu’un. Ca fait toujours mal. Mais a priori, dans les toilettes publiques, ce genre d’incidents devraient rester limités.
