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Nintendo : 10 millions de dollars pour avoir violé un brevet !

Nintendo : 10 millions de dollars pour avoir violé un brevet !

Sortie en 2006, la Wii fait encore parler d’elle 11 ans plus tard…

En 2013, iLife Technologies Inc. portait plainte contre le célèbre firme Nintendo. Au coeur du litige : la technologie de détection de mouvement utilisée par l’entreprise dans ses manettes de Wii. La décision de justice a été rendue aujourd’hui au Texas (États-Unis d’Amérique), et Nintendo doit payer 10 millions de dollars en dédommagement.

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Nintendo, une nouvelle fois traînée en justice

Avec la Wii U, Nintendo avait dû faire face à un échec retentissant. La sortie de la Switch a permis à l’entreprise de redorer son blason, et les ventes de sa nouvelle console hybride vont bon train. Toutefois, l’histoire de l’entreprise n’est pas toute rose, elle a été embarquée dans de nombreux procès, souvent pour viol de brevet, et surtout à cause de la Wii première du nom. En 2014 par exemple, l’entreprise Philips, connue pour ses téléviseurs, a gagné contre la firme japonaise pour viol de deux brevets.

En 2013, l’entreprise iLife, qui propose des solutions d’aide aux nourrissons ainsi qu’aux personnes âgées, porte plainte, car la technologie mise en oeuvre dans les Wiimotes ressemblait étrangement à celle développée par iLife, qui a été imaginée dans le but de détecter la chute de personnes âgées ou de nourrissons.

144 millions d’euros à l’origine

Remettons les faits dans le contexte. Lorsque la plainte a été déposée par iLife, la Wii était déjà sortie depuis 7 ans, et les manettes Wii vendues à 36 millions d’exemplaires. L’entreprise demandait en guise de dédommagement 4$ par exemplaire vendu, soit 144 millions de dollars. Une somme énorme, même pour Nintendo !

La firme japonaise s’est néanmoins défendue, en affirmant que le brevet d’iLife était incomplet et pas assez précis. Elle compte donc faire appel et a déclaré « attendre avec impatience de soulever le problème avec la Cour fédérale de district des États-Unis et la Cour d’appel ». Affaire à suivre… Pour l’instant, la somme demandée a donc été revue à la baisse, l’entreprise nippone devrait quelques 10 millions d’euros.

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