La PS4 s’ouvre (enfin) au multiplateforme.
Jusque-là réfractaire à l’idée d’implémenter la prise en charge de fonctions multiplateformes sur sa PlayStation 4, Sony commence doucement à revoir sa position. Sous la pression du nombre ?
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En début de mois, Sony profitait du salon IFA pour asseoir une position loin d’être populaire auprès des joueurs : pas besoin d’installer les options de cross-play permettant aux utilisateurs de sa PlayStation 4 de se tirer la bourre avec les joueurs Xbox One et Nintendo Switch. La raison invoquée alors ne laissait pas la moindre place à la discussion : la PS4 était alors «le meilleur endroit pour jouer», dixit Kenichiro Yoshida, le président de Sony. Sauf que, cette nouvelle semaine marque un début de retournement de veste pour le constructeur nippon. Celui-ci vient en effet de signer un communiqué de presse, dans lequel il explique avoir «trouvé un moyen d’implémenter la prise en charge de fonctions multiplateformes pour certains contenus tiers», et ce «après une évaluation approfondie». Comprenez : Sony lance ce jour une version bêta ouverte de Fortnite qui autorise «le jeu, la progression et le commerce multiplateformes à travers les systèmes d’exploitation de PlayStation 4, Android, iOS, Nintendo Switch, Xbox One, Microsoft Windows et Mac».
Sony plie sous le poids de la communauté ?
Evoquant une «évaluation approfondie», le même Sony s’annonce «reconnaissant à la communauté pour sa patience continue tandis [qu’il cherchait] une solution». Sans doute le fait que Fortnite ait été joué par près de 80 millions de joueurs en août dernier (78,3 millions d’après un rapport publié par Epic Games) sur PC, Xbox One, PlayStation 4, iOS, Android et Nintendo Switch aura fini par pousser Sony dans une large réflexion. A voir maintenant si cette première initiative amène la généralisation du crossplay sur PlayStation 4, sur des titres de l’acabit d’un Rocket League par exemple.
