Margarita Louis-Dreyfus souhaite se séparer du club phocéen mais pas à n’importe quelles conditions…
A la recherche d’un nouvel élan… Propriété de la famille Louis-Dreyfus depuis 1996, l’Olympique de Marseille connait actuellement une période délicate de son histoire à travers une dangereuse stagnation, voir une régression de ses performances depuis plusieurs années. Propulsée à la tête du club en 2009 suite au décès de son mari, Margarita Louis-Dreyfus n’a jamais fait du développement de l’OM une priorité. Après avoir comblé les dettes durant plusieurs années, l’actionnaire principale du club refuse désormais d’injecter de l’argent dans un club qui doit aujourd’hui se gérer sur ses fonds propres… Difficile de progresser dans ces conditions. Une réalité qui exaspère des supporters olympiens qui rêvent d’un rachat depuis maintenant bien longtemps… A force de patience, ils pourraient voir leur souhait être exaucé.
L’OM cherche à imiter le PSG
Souvent évoqué, jamais réalisé, un rachat pourrait cependant être plus que jamais d’actualité. Pour la première fois, la direction envisage un plan d’assainissement du club à tous les niveaux (administratifs, financiers, supporters…) afin de le rendre attractif aux yeux d’éventuels repreneurs qui se font pour l’instant particulièrement discrets. Si quelques touches aux Etats-Unis, en Inde ou encore à Dubaï ont eu lieu par le passé, aucune d’elles n’a abouti sur quelque chose de sérieux aux yeux des actuels propriétaires. A ce jour, le club serait évalué à hauteur de 100 millions d’euros par ses possesseurs. En plus du prix de rachat, l’investisseur devra donner des garanties pour le développement rapide de l’institution. Un chiffre de 150 millions d’euros d’investissements supplémentaires est évoqué. De quoi refroidir quelques prétendants…
Un projet à long terme…
Selon L’Equipe, le processus est néanmoins lancé, preuve que dans sa forme actuelle, l’OM est conscient de son incapacité à retrouver les sommets… Néanmoins, il s’agirait de ne pas crier victoire trop vite. Le président Vincent Labrune rappelant que l’horizon est loin d’être dégagé et qu’une opération n’est pas à prévoir dans un avenir proche : « Pour vendre, il faut des acheteurs, ce qui n’a jamais été le cas. Aujourd’hui, il n’y a rien. On a une volonté d’optimiser l’organisation, de professionnaliser le club à tous les niveaux et d’être dans la capacité d’attirer les investisseurs et les sponsors. Pour l’heure c’est de la fiction. Mais si un jour, le fruit du travail de réforme nous permet d’attirer un investisseur comme celui du PSG, ce sera très bien. Pour l’instant, on parle dans le vide » tempère-t-il dans le quotidien sportif. Au-delà de Marseille, l’arrivée d’une nouvelle puissance financière en Ligue 1 ferait du bien au football français dans son ensemble. A bon entendeur…
