Le 28 mars 2013, Abou Diaby était victime d’une rupture des ligaments croisés lors d’un entraînement d’Arsenal…
Depuis cette date, l’international français n’a plus disputé le moindre match en compétition officielle. Dans moins de deux mois, le numéro 24 des Gunners soufflera sa 28e bougie. Considéré comme l’un des grands talents français au début des années 2000, Abou Diaby a gâché une grande partie de sa carrière à cause des blessures. Véritable « joueur en cristal », il fait partie des footballeurs qui ont connu le plus de pépins physiques. Aujourd’hui encore, il n’a pas tiré un trait sur son avenir au plus haut niveau.
J’ai beaucoup appris de mes blessures
« Jamais je n’avais été blessé au genou, mais c’est vraiment une sensation très bizarre. On sent que, physiquement, quelque chose a changé. Un jour, tout va bien, tu te dis que tu es sur la bonne voie. Le lendemain, c’est l’inverse. Mais j’ai beaucoup appris de mes blessures. Je gère mieux le temps. (…) J’arrive à maîtriser mon impatience et pourtant j’ai envie de jouer, envie de retrouver le terrain. (…) J’avance, je ne me pose pas de questions, je travaille dur parce que je sais qu’au bout je vais jouer. Dans ma tête, je me sens toujours footballeur, sinon, j’aurais lâché depuis longtemps », confie l’international français à l’hebdomadaire France Football.
Je n’ai jamais abandonné l’idée d’aller au Mondial
Il faudrait un miracle pour que Didier Deschamps convoque Diaby pour disputer la Coupe du Monde au Brésil, qui débutera moins de trois mois. « Il n’a toujours pas repris. Il est toujours en convalescence. Je lui ai souhaité bon courage. Il lui en faut. Il faut de la patience aussi, pour pouvoir revenir au plus haut niveau. C’est ce que je lui souhaite », avait déclaré le sélectionneur tricolore au mois d’octobre dernier. Malgré toutes ses blessures et l’émergence de Paul Pogba chez les Bleus, le natif d’Aubervilliers demeure optimiste : « Je n’ai jamais abandonné l’idée d’aller au Mondial. J’ai toujours gardé ça dans un coin de ma tête pour avancer. À partir du moment où je retrouve le terrain, tout est possible. »
