Il a écopé de cinq mois de prison avec sursis.
Placé en garde à vue le 10 mars dernier pour des faits de violence conjugale, Doc Gynéco a été condamné par la justice.
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Des « violences habituelles »
Ce mardi 18 mai, Doc Gynéco a été condamné par la justice à cinq mois de prison avec sursis et 2000 euros d’amende pour violences conjugales. Le rappeur a asséné quatre gifles et insulté sa compagne et l’a reconnu au tribunal. Cette peine est moindre par rapport aux réquisitions du parquet qui demandait six mois de prison avec sursis. En plus de ces sanctions, l’homme sera soumis à un sursis probatoire de trois ans durant lesquels il devra se soumettre à plusieurs obligations comme suivre des soins et d’assister à un stage sur les violences conjugales. En outre, il est également interdit pour lui de se rendre au domicile de son épouse et de rentrer en contact avec elle, avec qui il a fondé une famille de trois enfants.
Le 10 mars dernier, la police était intervenue dans la demeure du couple à Paris après avoir été prévenus par une passante qui entendait des cris provenant d’une fenêtre ouverte. Après les faits a été constaté sur la femme un œdème à l’œil gauche et plusieurs hématomes sur le visage. Elle a écopé de 19 jours d’ITT (interruption temporaire de travail) dont 14 au motif de détresse psychologique. En garde à vue, Doc Gynéco avait alors évoqué un « coup de sang », une version démentie par sa femme et leurs deux filles qui parlent de « violences habituelles » même d’une « emprise » qu’il exercerait sur son épouse. Sous le coup de ces accusations, le rappeur a fini par reconnaître d’autres violences passées. Toutefois, il a changé de version au tribunal, saisi uniquement pour les violences constatées le 10 mars dernier : « C’était qu’une fois. (…) C’était un acte isolé, Monsieur le président » a-t-il déclaré.
