Une carrière en queue de poisson pour l’un des footballeurs les plus talentueux de sa génération…
Le joueur formé à l’Olympique de Marseille est aujourd’hui dans de sales draps…
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Une méthode interdite
Comme rapporté par L’Equipe, l’instance de contrôle, d’éthique et de discipline (CEDB) de l’UEFA a partagé un communiqué pour clarifier la situation de Samir Nasri. Oui, l’international Français sera bien condamné à six mois de suspension :
« L’instance de contrôle, d’éthique et de discipline (CEDB) de l’UEFA a rendu sa décision à la suite d’une procédure disciplinaire ouverte le 6 mars 2017 contre le joueur Samir Nasri pour violation du Règlement antidopage de l’UEFA. Il a été déclaré coupable d’avoir utilisé une méthode interdite (…) Dans ce contexte, le CEDB a décidé de suspendre Samir Nasri pour six mois pour violation du Code mondial antidopage et du Règlement antidopage de l’UEFA. Cette décision a été prise le 22 février et est susceptible d’appel ».
Une sanction assez lourde due à un passage dans une drôle de clinique basée à Los Angeles, la fameuse Drip Doctors, à l’époque où il était encore un joueur du FC Séville. La spécialité de l’établissement ? Les traitements intraveineux (administrés par des infirmières particulièrement apprêtées). Une pratique formellement interdite par l’agence mondiale antidopage, sauf s’il s’agit d’un traitement bénin ou autorisé par un club. L’UEFA, elle, est plus drastique et en bannit l’usage.
Fin de carrière pour Nasri ?
Passé par l’Olympique de Marseille, Arsenal, Manchester City et le FC Séville, Samir Nasri a récemment découvert la Turquie sous le maillot d’Antalyaspor. Une expérience pas franchement heureuse, car le talentueux milieu de terrain a résilié son contrat il y a peu, après six mois sur place. Sans club et aujourd’hui suspendu pour six mois, le joueur âgé de 30 ans devra faire fort pour rebondir. Selon les observateurs, le meilleur de sa carrière est désormais bien derrière lui… De quoi le pousser à mettre un terme à son aventure footballistique ? Rien n’est moins sûr, car Nasri reste un maître du contre-pied.
