L’élève a dépassé le maître !
Quelques mois après avoir intégré la mythique sélection des Los Angeles Lakers, LeBron James vient d’exploser un nouveau record riche de sens pour la super-star américaine. Dans la nuit du 6 au 7 mars 2019 au cours d’une rencontre malheureuse contre Denver, le numéro 23 de l’équipe est officiellement devenu le 4ème meilleur marqueur de la NBA surclassant son modèle de toujours, le grand Michael Jordan. Une victoire attendue pour celui qui s’impose inévitablement comme l’un, si ce n’est le plus grand joueur en exercice.
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32 311 points au compteur pour James
Treize, c’est le nombre de points qu’il manquait au joueur des Lakers pour se hisser à la 4ème position des meilleurs marqueurs de l’histoire de la NBA. Son prédécesseur, Michael Jordan, qui figurait notamment parmi les rangs des Chicago Bulls, avait comptabilisé un total de 32 292 points sur l’ensemble de sa carrière. La tension était donc à son comble à l’approche du match hier soir compte-tenu de l’enjeu qui aurait pu avoir lieu à cette occasion. James avait d’ailleurs tweeté une heure et demi avant le coup d’envoi : « Je peux pas faire genre. C’est va être irréel. » L’exploit fut finalement réussi pour LeBron quelques instants après. Il ne lui reste plus qu’à surpasser les 33 643 points de Kobe Bryant en 3ème position du classement, puis Karl Malone en 2ème position (36 938) et enfin Kareem Abdul-Jabbar trônant au sommet de la liste (38 387).
LeBron très ému à son retour sur le banc
Pour LeBron, ce n’est pas juste une affaire de chiffre. Il s’agit d’un véritable accomplissement pour celui qui, toute sa jeunesse et encore aujourd’hui, fut inspiré par la légende du basket-ball Michael Jordan. En foulant le parquet du Staples Centre de Los Angeles, l’ailier avait très certainement pris conscience de l’enjeu du match pour sa carrière personnelle. Pourtant, en rejoignant ses coéquipiers sur le banc, ce dernier a malgré tout cédé sous le poids de l’émotion. Un moment particulièrement fort pour celui qui rappelait à l’issue du match « qu’il voulait être comme Jordan », à l’image de toutes les générations de basketteurs qui ont précédé Mr. J alias The G.O.A.T.
