Actualités Sport

Randal Kolo-Muani et son tir en finale de Coupe du Monde : « Je l’ai en travers de la gorge »

Randal Kolo-Muani et son tir en finale de Coupe du Monde : « Je l’ai en travers de la gorge »

Près de deux mois après la finale de la coupe du Monde remportée par l’Argentine face à la France, les langues se délient. Dans un entretien accordé à la presse française, Randal Kolo-Muani est revenu sur son tir arrêté par Emiliano Martinez dans les derniers instants de la rencontre.

« Je la regarde encore, je la connais par cœur »

Il y a eu le tir sur le poteau d’André-Pierre Gignac en finale de l’Euro 2016 face au Portugal, il y a désormais la frappe arrêtée par Emiliano Martinez en finale de la coupe du Monde face à Randal Kolo-Muani dans les derniers instants de la prolongation. Tout simplement monstrueux depuis le début de la saison avec l’Eintracht Francfort (dix buts et treize passes décisives en vingt-six rencontres toutes compétitions confondues), l’ancien attaquant de Nantes a encore marqué mercredi soir contre Fribourg (1-1).

Après la rencontre, le buteur de vingt-quatre ans s’est confié dans un entretien accordé à BeIN Sports. Interrogé sur son tir malheureux contre l’Argentine, le natif de Bondy explique, dans des propos retranscrits par RMC Sport : « Je la regarde encore, je la connais par cœur. Dans ma tête, je me suis dit: « Randal, il faut que tu tires. » J’ai essayé de tirer au premier poteau, le gardien fait un très bel arrêt et la sort bien. J’ai perdu ce duel. Après, je pense que qu’il y avait d’autres solutions, je pouvais le lober, je pouvais trouver Kylian parce qu’il était aussi sur un bon angle. Mais sur l’action, je ne le vois pas, parce que le ballon vient comme ça. Et moi, je vais direct droit devant et je ne vois pas Kylian. C’est après, quand tu regardes la vidéo que tu vois qu’il y a d’autres possibilités mais c’est trop tard, tu ne peux plus rien faire. Je l’ai encore en travers de la gorge et je l’aurai à vie. »

L’attaquant international conclut en expliquant qu’il va essayer de transformer tout cela en une force supplémentaire : « Elle ne me fait mal. Je me dis qu’il faut que je me batte et que je vais aller chercher ce but-là. C’est ça qui va me pousser tout le temps à marquer et à me surpasser. Je pense que ce but que j’ai raté va me donner de la force. »

Top articles

Dossiers

VOIR TOUT

À lire aussi

VOIR TOUT