Il y a quelques mois, Francis Ngannou avait infligé un vent magistral à Fernand Lopez et Ciryl Gane. Alors que le combat entre le Camerounais et Bon Gamin approche à grands pas, le Français et son entraîneur reviennent dans un entretien accordé à RMC Sport sur cet événement.
« Ce serait hypocrite de sa part de s’arrêter et de me dire bonjour avec un grand sourire »
Face caméra, Ciryl Gane explique : « Ngannou ne savait pas qu’il y avait les caméras. C’était un portable, c’était un téléphone. Le mec nous a dit après : « on m’a dit dans l’oreillette que Francis montait et du coup j’ai sorti mon téléphone. » C’est pour ça que je dis que rien n’était prévu. Pour moi, on n’était qu’entre nous. Un mec du staff a sorti son téléphone, je ne sais plus ce qu’il faisait, il a sorti son téléphone et il a fait ça comme ça. » Le journaliste dit ensuite que cela ressemble plus à de l’intimidation, vu qu’il n’y avait pas de caméras. Bon Gamin approuve : « Beaucoup plus personnel, de l’intimidation. »
C’est ensuite tour à l’ancien entraîneur de Francis Ngannou et désormais coach de Ciryl Gane, Fernand Lopez, de s’expliquer : « Je le savais déjà. Je m’étais dit dans ma tête : « Si je rencontre Francis, s’il me tend la main je vais lui tendre la main […] » Mais je savais, parce que je le connais, qu’il ne nous dirait pas bonjour. J’en ai parlé avec Ciryl au préalable, longtemps avant, je pense même qu’il avait oublié parce que vous voyez l’action, Francis passe et vous voyez Ciryl qui regarde et qui me fait : « Mais il fait quoi ? Pourquoi il ne me dit pas bonjour ? » Et moi je rigole, je lui dis : « Mais t’es con ou quoi ? Je t’avais dit qu’il ne te dirait pas bonjour, c’est la base. » »
Le fondateur du MMA Factory poursuit : « Et pour vous dire la vérité, ça va peut-être vous choquer, mais je suis d’accord avec l’approche de Francis. Ça ne me choque pas ce qu’il a fait parce que je m’y attendais. On ne s’est pas insultés ni dit des noms d’oiseaux, cependant à travers les médias on s’est mutuellement critiqués. J’ai critiqué son approche de champion, j’ai trouvé qu’il n’était pas un bon champion. Et il a critiqué mon approche en disant que je n’étais pas un bon coach pour lui et que j’aurais cherché la lumière. On s’est dit des choses. La tension est montante, ce serait hypocrite de sa part de s’arrêter et de me dire bonjour avec un grand sourire. »
