Le live report de la première partie de Vald au concert du rappeur américain Papoose.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’y avait pas foule au Glazart ce vendredi soir. Pourtant l’affiche était alléchante : Papoose en concert et Vald pour assurer la première partie. De quoi satisfaire les amateurs de rap américain et ceux de rap français. Oui mais voilà, le premier avait la cote il y’a quelques années avant de retomber dans un relatif anonymat suite à une longue absence sur le devant de la scène. En 2005, il remporte même le prix de meilleur rappeur de l’année aux Etats-Unis et celui de meilleur artiste Underground lors des MTV Video Music Awards. Quant au deuxième, celui sur lequel nous nous sommes penchés, il n’est pas encore connu du grand public en France mais est en passe de le devenir. Tout ceci peut expliquer la faible affluence lors de ce concert. Bref, passons. Mise à part cela, que vaut vraiment Vald sur scène ?
Une ambiance chaleureuse
Affublé d’un sweat à capuche, c’est décontracté que Vald débarque sur l’estrade du Glazart vers les coups de 20h30. La cinquantaine de personnes présentes aux premières loges viennent alors renforcer cet esprit à la « cool » et familial. Accompagné de son fidèle acolyte AD, le jeune mc d’Aulnay-sous-bois (93) n’omet pas de remercier le public de s’être déplacé. La politesse faite, le show peut alors commencer. C’est sur le titre dynamique Donkey Punch qu’il choisi de se jeter à l’eau. Les fans sont conquis, Vald enchaîne avec des sons extraits de ses mixtapes NQNTMQMQMB et Cours de rattrapage puis avec son titre Autiste, premier extrait de son projet NQNT qu’il s’amuse à annoncer « le 28 octobre dans les bacs » une date déjà passée sans que l’opus voit le jour mais le rookie s’en contrefiche, c’est ce qui fait son charme : son grain de folie associé à son côté rebel.
Les minutes passent, Vald continue à partager avec son public lui laissant même la parole. Ce dernier réclame le titre Adulez-moi mais que nenni ! Il en a décidé autrement, c’est un titre inédit qu’il interprètera : Shoot un ministre, un morceau qui ne manquera pas de faire réagir mais nous vous laissons le plaisir de le découvrir par vous-même d’ici peu de temps. V.a.l.d achève le moment et souhaite se retirer pour laisser place à Papoose mais c’est sans compter l’insatiable appétit du public qui exige haut et fort un dernier set pour se quitter comme il se doit, ce que Sullyvan (le surnom qu’il se donne quand il veut faire l’américain) ne peut refuser. À l’issue de ces 45 minutes, l’artiste regagne sa loge avec un petit sourire en coin qui en dit long. Les spectateurs, quant à eux, sont ravis.
De bon augure pour la suite…
Des débuts encourageants. Même si Vald n’a pas beaucoup d’expérience concernant la scène, il sait animer et faire bouger les gens grâce à son flow rythmé et ses lyrics percutantes. Désormais pris sous les ailes protectrices des producteurs Tefa, Kilomaître et Mercus avec lesquels il s’est engagé à sortie un EP puis un album, il n’a plus le choix : il doit s’imposer. Ce qu’il est largement capable de réaliser.
Le clip Autiste de VALD, premier extrait de NQNT :
