Actualités Musique

SCH : « Je ne suis pas venu pour faire des câlins dans le Rap… »

SCH : « Je ne suis pas venu pour faire des câlins dans le Rap… »

Découvrez la première partie de l’interview de SCH réalisée devant les caméras de Booska-P à l’occasion de la sortie de son projet A7 (disponible depuis le 13 novembre)…

C’est un ovni qui prend de plus en plus de place dans le rap français…Il y a un an à peine, nombreux étaient ceux à ne pas avoir connaissance de l’existence d’un certain SCH au sein du rap français. A ce jour, le rappeur originaire d’Aubagne est l’une des valeurs montantes au sein de l’hexagone. Cette année, riche en bouleversement pour l’artiste, vient de déboucher sur la sortie d’A7, son premier projet. C’est donc tout naturellement que SCH s’est retrouvé devant les caméras de Booska-P afin d’évoquer ce qui fait son actualité.

Il y a de fortes chances que je sois sur Ripro Vol.2

S’il n’a été révélé que récemment au grand public, SCH est pourtant loin d’être un débutant dans la pratique du rap : « Ca fait une dizaine d’année que j’écris dans ma chambre, j’ai quand même un passif. On peut même retrouver quelques freestyles de moi à l’âge de 16 ans sur le net. Ce sont des fuites, mais je les assume complètement, ça fait partie de moi ! » rigole-t-il avant d’évoquer le rôle important qu’a joué Lacrim dans l’évolution de sa carrière : « Avec Lacrim on avait des amis en commun, ça faisait longtemps que je l’écoutais. J’ai fait un remix du morceau ‘On fait pas ça’ qu’il a partagé sur sa page, ce qui a donné une plus grande ampleur à ma musique. Par la suite, il m’a invité sur le projet Ripro vol 1… Il y a de fortes chances que je sois sur Ripro 2… Avec lui, il y a eu un rapport humain avant même la musique. Tous ses conseils sont bons à prendre. Aujourd’hui, son incarcération, je trouve que c’est dommage. Ce sont les aléas de la vie, on est préparé pour ça. » explique-t-il.

En studio, tu bois, tu bédaves…

Particulièrement productif, SCH aurait réalisé ce projet en à peine 1 mois :  » Quelques sons étaient déjà prêts, environ 5 ou 6. J’ai écrit l’autre moitié chez Kore. C’est court, mais j’étais inspiré et avec Kore, une alchimie se créé en studio, c’est un magicien ! Le boulot devient une partie de plaisir et on ne compte plus les heures. Il y a aussi l’équipe Katrina Squad qui s’occupe de moi depuis longtemps. Je bosse beaucoup en duo avec les beatmakers, notamment avec Kore qui a su donner une couleur générale à la mixtape qui colle avec mon univers. Quand tu prépares un projet en studio, tu bosses, tu ne dors pas, tu bédaves, tu bois…Le corps s’affaiblit mais toute l’énergie remonte vers le projet. » raconte-t-il.

Je fornique le rap game avec juste un doigt

En nommant son projet A7, l’artiste a souhaité imager le voyage que l’auditeur réaliserait vers son univers en écoutant la mixtape :  » A7, c’est notre carte de visite, c’est une présentation. C’est aussi l’autoroute que les parisiens utilisent pour venir chez nous en été ! C’est une belle image de dire que le public emprunte la A7 pour venir à nous et nous découvrir » explicite-t-il avant de revenir sur sa récurrente expression « que le doigt » : « Ca part d’un freestyle où Lacrim est présent… L’image, c’est que je fornique le rap game avec juste un doigt ! C’est prétentieux et c’est ce que j’aime faire…On se considère en-dessous de personne ni au-dessus de quelqu’un. On n’est pas venu pour faire des câlins dans le rap, on est venu n**** des mères ! On ne vise personne, c’est une manière de montrer mon ambition. » prévient-il avant de conclure au sujet des attaques personnelles dont il a pu être la cible avec l’arrivée du succès.

Top articles

Dossiers

VOIR TOUT

À lire aussi

VOIR TOUT