Sortie au mois d’avril, la compilation Rapattitude fait echo au projet du même nom paru 22 ans auparavant.
54 classiques du rap français sont regroupés sur ce disque, auxquels s’ajoutent des clichés d’Alain Garnier. « Il n’y avait pas de look travaillé, rien de codifié dans l’apparence. On a eu des réflexions de mecs qui n’écoutaient que du funk. Ils nous disaient que notre musique était bidon, que le rap c’était trop rapide, que ce n’était que de la tchatche », se souvient le photographe dans un entretien accordé au site Internet du quotidien Metro.
Depuis plus de 20 ans, le rap français n’a jamais cessé de connaître des succès commerciaux. Paradoxalement, au niveau des grands médias, sa présence ne correspond pas à la réalité des ventes. « On parlera toujours plus du rap quand les banlieues brûlent que quand ça cartonne. Vous pouvez représenter une valeur socio-culturelle, vous êtes quand même un Arabe ou un Noir des banlieues », déplore le journaliste et écrivain Olivier Cachin, qui a animé l’émission Rapline sur M6, entre juillet 1990 et septembre 1993.
Visionnez l’interview que ce dernier a accordé à Booska-P, à l’occasion de la sortie du Livre-disque Rapattitude.
