Avant ses deux concerts au Zenith de Paris, qui ont eu lieu vendredi et samedi, Booba s’est confiée à un média auquel il n’a pas l’habitude de parler : le Nouvel Obs.
L’ancienne moitié de Lunatic s’est exprimée à propos de sujets qui sont souvent source d’improbables rumeurs. A commencer par son enfance. « Je n’ai pas grandi avec mon père, mais avec une mère seule qui se débrouille. Elle a fait plusieurs boulots, du secrétariat, du ménage. Y’avait à manger, mais pas de quoi acheter ma première voiture. Mon père, lui bossait en boîte de nuit, mais je ne sais pas trop ce qu’il y faisait. Il accueillait les gens. J’ai un grand frère et une grande sœur. J’ai passé mon enfance à Boulogne-Billancourt, à Meudon et dans le sud de la France. A l’école ça se passait bien quand je voulais, moyen au niveau de la discipline. Très moyen. Je me suis fait virer souvent, mais je n’ai pas agressé de professeur. J’ai passé une partie de mon enfance à la Colle-sur-Loup et à Cagnes-sur-Mer », explique « Kopp », soulignant avoir été victime de racisme dans le sud de l’Hexagone.
« La prison, c’est derrière moi, mais on n’est jamais à l’abri »
Booba, Elie Yaffa à l’état civil, subit des rumeurs persistantes concernant de supposées origines juives. « Ma mère est athée donc si j’avais une religion à suivre ce serait celle de mon père qui est musulman, comme toute ma famille au Sénégal. Je ne la pratique pas, encore un problème de discipline », indique-t-il. Dans la suite de l’entretien, « Saddam Hauts de Seine » revient sur son voyage à Détroit à l’adolescence, ainsi que sur son casier judiciaire. Il assure que la prison est aujourd’hui derrière lui, même si « on n’est jamais à l’abri ». Enfin, B2O est amené à s’exprimer au sujet de La Fouine et Diam’s. « C’est pas du marketing quand on se met sur la gueule », affirme-t-il concernant son clash avec le Trappiste. Quant à l’ex-rappeuse, il estime qu’elle « n’était pas assez forte psychologiquement, elle ne savait pas ce qu’elle voulait », considérant que son exceptionnel succès commercial aurait dû la rendre heureuse plutôt que d’être à la base de sa dépression.
