Le rappeur du 92 présente son premier clip…
Originaire des Hauts-de-Seine, Baramente pourrait bien être le prochain rappeur à exploser, en effet son premier clip intitulé C’est Réel #1 sorti le 17 décembre dernier a d’ores et déjà passé le cap des 100 000 vues et continue de monter. Il préfigure non-seulement une série de clips, mais aussi l’EP éponyme C’est Réel.
Baramente et la réalité carcérale
Ce passage devant la caméra pour un clip signifie déjà énormément pour Baramente, qui a passé une bonne partie de sa vie à l’ombre. Incarcéré pour vol à main armée et séquestration puis pour braquage en 2012, le rappeur a eu le temps de réfléchir à sa condition et trouver les mots justes pour la décrire. Motivé par le succès de ses freestyles tournés directement en prison, le rappeur décide à sa sortie de se consacrer uniquement à la musique, avec pour objectif de se faire le visage des anonymes tombés dans le système carcéral. Avec C’est Réel #1, le rappeur montre l’importance que revêt pour lui la description fidèle d’une réalité qu’il connaît malheureusement très bien.
La prison, source d’inspiration pour le rap ?
Lacrim, Rohff et bien d’autres sont passés par la case prison, et cela ne leur a pas fermé de portes, bien au contraire. Pour la figure du rappeur, la prison est traditionnellement présentée comme un lieu hors du temps dans lequel les mots sont un échappatoire à une réalité difficile. Pas plus tard que l’année dernière, Gucci Mane qui est connu pour ses réguliers allers-retours derrière les barreaux avait montré son « mur de texte » dans une vidéo. La prison peut aussi être un frein pour la carrière d’un rappeur, un problème que Lacrim a su éviter en accompagnant son retour sur le devant de la scène avec la web-série Force & Honneur.
À LIRE AUSSI
Le Rap, la cavale et la prison : « Le marketing carcéral » [DOSSIER]
Avec C’est Réel #1, Baramente s’impose comme un nouveau phénomène sur la toile à surveiller de près, on sait en effet à quel point les carrières peuvent se nouer rapidement de nos jours.
