Le rappeur finit l’année par un troisième freestyle…
Le rappeur Djalito s’est réveillé en cette fin d’année pour cracher son feu le plus ardent. Alors que le froid règne, il enchaîne les freestyles bouillants. Lancé dans une série de freestyles nommé Expulsable, on espère toutefois que le gouvernement le gardera en France parce que l’épisode 3, nommé Blessure, annonce une suite dantesque.
Djalito, plus lourd que son 33 tonnes
Le rappeur a choisi la maison mère Daymolition pour diffuser sa série de freestyles. Il semblerait que l’équipe de la chaîne communautaire de YouTube ait flairé un nouveau filon de poids. Djalito est né le 28 octobre 2018 avec le premier épisode de sa série au nom probablement inspiré par celle de Maes, #MaesEstLibérable. Deux semaines plus tard, il doublait la mise avec un deuxième épisode qui a permis de se faire une idée du style de Djalito : détonant. Le dernier épisode en date, sorti aujourd’hui, confirme à quel point le style du rappeur est explosif. Toutefois, il superpose à cette folle énergie une obscurité profonde qui donne une nouvelle dimension au personnage de Djalito. Sur une production de trap plutôt classique, Djalito ajoute une nouvelle corde à son arc. En effet, il montre qu’il est capable de passer d’un rap festif et second degré à une musique beaucoup plus prosaïque.
La série de freestyles, canal de diffusion de poids
Ces dernières années, de nombreux rappeurs ont choisi de passer par une série de freestyles pour se faire connaître. L’exercice est en effet compliqué : les rappeurs laissent avant tout leurs qualités et leurs styles respectifs s’exprimer et se démarquent ceux que le public aura jugé les plus intéressants. Des têtes d’affiche comme Gradur, Sofiane, Ninho, Moha La Squale ou encore Maes sont passées par ce format pour en arriver à signer en major et publier des albums aboutis. Djalito, en faisant ce choix, aspire à un succès comparable et les prémices de son talent annoncent un futur doré pour le rappeur.
