Le rappeur et designer encore au coeur d’une polémique.
Pas un jour ne se passe sans que Kanye West ne fasse les gros titres. Malheureusement, ces derniers temps son patronyme rime plus avec la case polémique qu’avec une quelconque rubrique musicale, le mari de Kim Kardashian ayant tour a tour alterné les prises de position controversées dans la course à l’investiture américaine et les tweets farfelus au sujet de sa famille.
Aujourd’hui, place à un nouveau faux-pas, on l’accuse d’avoir par appât du gain jouer au jeu de l’appropriation culturelle. En cause, le fait d’avoir baptisé deux de ses nouvelles Yeezy aux noms d’archanges de l’Islam : Israfil et Asriel.
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Jamais le dernier pour mêler création et religion, Kanye West s’est fait aujourd’hui spécialiste du genre en proposant à ses auditeurs un mélange de rap chrétien et de gospel dans ses ultimes projets aux noms sans équivoques : Jesus is King et Jesus is born (réalisé avec sa troupe du Sunday Service). Problème, Kanye s’est aujourd’hui attaqué à des croyances qui ne sont pas les siennes au moment de dévoiler deux nouveaux modèles de Yeezy. Deux sneakers qu’il a choisi de nommer Israfil et Asriel.
Deux des quatre archanges de l’Islam, qui, comme le rappelle le quotidien 20 Minutes ont des missions bien précises. Si Asriel est l’ange de la mort, Israfil est celui chargé d’annoncer le Jugement dernier. Deux noms donnés à la volée, sans précisions, voilà ce qui s’appelle taper à côté.
De quoi irriter une partie des internautes américains qui accusent aujourd’hui Kanye West de draguer de nouvelles communautés de consommateurs, mais sans s’être jamais renseigner. Manque de respect envers l’Islam, appropriation culturelle… Les critiques sont nombreuses. Une pétition a même été lancée pour demander à adidas (marque partenaire de l’entité Yeezy) et donc à Kanye West de renommer ces deux modèles.
