Sur la lignée de Nike, VF Corporation, groupe qui possède de nombreuses marques de streetwear, a décidé lui aussi de mettre à pied ses employés non-vaccinés.
Les non-vaccinés en colère
Nike annonçait la nouvelle il y a moins d’une semaine : le groupe américain a prévu de renvoyer ses employés qui n’auraient pas effectué au moins une dose de vaccin contre la Covid. Sans passer par la courtoisie, la marque au swoosh a envoyé un mail aux principaux concernés avec ces mots : « Vous n’avez pas terminé le processus de vérification et nos dossiers montrent que vous n’avez pas d’exemption approuvée. Par conséquent, vous n’êtes pas en conformité avec la politique et votre emploi devrait prendre fin le samedi 15 janvier 2022 ».
C’est dans la même vision que le groupe VF Corporation, qui détient entre autres les marques Supreme, The North Face, Vans ou encore Timberland, va opérer. Les employés non-vaccinés du groupe se sont vus notifiés par e-mail qu’à compter du 31 janvier, leur contrat sera résilié s’ils ne se font pas fait injecter au moins une dose de vaccin contre le coronavirus.
Cette annonce a créé une vague de protestation de plusieurs employés. Il y a un mois, une trentaine de salariés sont allés manifester devant le siège mondial de Vans à Costa Mesa, en Californie. Ils ont remis en cause l’obligation vaccinale en entreposant des paires de basket dans la cour, avec leurs revendications écrites à l’intérieur. On pouvait lire entre autres : « Personne ne devrait être obligé de choisir entre se faire vacciner et nourrir sa famille ».
