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Lino : « Je n’ai jamais voulu être un rappeur »

Lino : « Je n’ai jamais voulu être un rappeur »

Le deuxième album de Lino est indéniablement l’un des projets de rap français les plus attendus de l’année !

Cela fait maintenant 9 ans que « Paradis Assassiné » est sorti. La sortie du successeur du premier album solo de Lino a souvent été annoncée. Jusqu’à ce jour, elle n’a cessé d’être repoussée. A priori, cet opus devrait paraître le 9 septembre prochain. De nombreux auditeurs ne comprennent pas que la moitié d’Arsenik prenne autant de temps pour accoucher de son nouvel album.

Je suis un frustré

« Les gens pensent que quand tu n’es plus présent médiatiquement tu n’existes plus, c’est complètement faux. Après Paradis Assassiné on a cassé le contrat avec Hostile, en mauvais termes. Qui a tort qui a raison, ça n’est pas le plus important. La vie d’artiste c’est une contrainte pour moi. Je n’ai jamais voulu être un rappeur. J’aurais voulu faire les beaux-arts ! Je suis un frustré, j’aurais voulu être dans ce créneau là si j’avais pu choisir. Le rap s’est imposé à moi, comme à pas mal de mecs de ma génération. Si tu vas parler à Booba, il te dira la même chose. Je ne pense pas qu’il te dira que plus jeune, il aurait voulu être rappeur. On est venu au rap par passion. Comme ont pu le faire NTM, Passi, Stomy, IAM, Assassin. Aujourd’hui c’est plus calculateur, les jeunes savent ce que ça vaut », a expliqué Lino à Olivier Cachin à la fin du mois d’août 2013.

J’ai toujours travaillé dans le confort

Le journaliste vient seulement de poster cette interview sur son blog. Nous y apprenons notamment que Lino a décidé de travailler sur ce nouvel album après la sortie de « Radio Bitume », en mai 2012. Aujourd’hui, le frère de Calbo est signé chez AZ, filiale du label d’Universal. « J’ai appelé Tefa après la sortie de Radio Bitume et j’ai dit « Viens, on part direct sur l’album ». Tu connais la compétence de Tefa, il a fait ce qu’il y avait à faire et on a eu le contrat avec AZ. Bizarrement j’ai toujours travaillé dans le confort. Je n’ai jamais souffert de ce genre de problématique. Dès qu’on commence on est avec Secteur Ä, Hostile, Delabel, on est bien lotis », poursuit Lino, qui a commencé à faire monter le buzz avec le titre du clip « Douzième Lettre ».

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