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Damso : « Le rap c’est un 100m, tantôt tu gagnes, tantôt tu perds… »

Damso : « Le rap c’est un 100m, tantôt tu gagnes, tantôt tu perds… »

Le rappeur bruxellois sortira Batterie Faible, son premier album solo le 8 juillet, l’occasion pour lui d’échanger avec l’équipe de Booska-P…

Le rap n’a pas de frontières… Fer de lance du rap belge, Damso connait une ascension fulgurante ces dernier mois. Une évolution qui le mènera à sortir Batterie Faible, son premier album le 8 juillet prochain. Révélé par sa collaboration avec Booba, l’artiste n’est pas un nouveau venu dans le milieu. Devant les caméras de Booska-P il a évoqué son parcours et son actualité avec la même aisance que derrière le micro.

Le rap c’est un 100m, tantôt tu gagnes tantôt tu perds…

Dans cette deuxième et dernière partie de l’interview de Damso, il revient sur l’attitude d’entraide qui revient petit à petit dans le rap à l’image d’un Booba qui dépoussière l’émission Couvre-Feu, lance sa radio, la chaîne télévisée et booste le rap français de toute son influence. Un changement illustré par une phrase d’Hayce Lemsi dans le son « Walking Dead » : « ça fait longtemps que j’attends mon heure, demande au grand Damso« . Pas certain que le rappeur belge soit au centre de cette référence, mais il trouve ça tout de même kiffant comme état d’esprit si c’est bien lui qui est mentionné…

Les gens ont toujours besoin de comparer !

Sa collaboration avec Booba s’est faite très rapidement selon Damso : « J’ai d’abord été honoré de son appel lorsque j’ai signé mon contrat, j’ai été encore plus surpris lorsqu’il m’a proposé un feat. » Plus que la collaboration elle-même, c’est l’esprit de cette dernière que retient le rappeur belge, avec d’un côté un rappeur connu et reconnu du grand public qui approche de l’autre un jeune rappeur bruxellois qui a soif de conquête. Très critique à l’égard de ce qu’il fait, Damso est un gros bosseur et voit tous ses morceaux jamais sortis comme un entraînement nécessaire !

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Lucide, le rappeur voit même les comparaisons entre son début de parcours avec Booba et celui de Kaaris comme des vérités : « On a les mêmes parcours, on n’était pas connu du grand public, on avait notre talent, Booba kiffait ce qu’on faisait, il a mis en avant, on a fait un feat, on a fait un album… c’est la même chose ! Les gens ont toujours besoin de comparer…« 

Pour finir, après un rapide retour sur sa phrase qui a choqué dans le morceau « Pinocchio » mais s’inspire de faits réels vécus par Damso, c’est sur le morceau « Débrouillard » que le rappeur s’arrête. Un titre écrit avec la rage d’un homme « qui n’a pas le profil ». Il revient également sur son enfance difficile, comment il s’est construit, sa maman malade… ce qui ne l’empêche pas de suivre sa propre voie : « ça met la pression en fait, j’ai surtout peur de ne pas arriver au top avant que mes parents ne partent, qu’ils voient que je ne fais pas de grandes études mais du rap et que je suis bien !« 

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