Découvrez la nouvelle bande-annonce du film « Voyoucratie » réalisé par le duo FGKO.
Initialement prévu pour 2014, la voyoucratie a pris du retard ! Le film dirigé par FGKO dont nous vous parlions plus tôt en 2013 accuse en effet un contre-temps pour encore mieux nous servir puisque le projet est passé de court-métrage à long-métrage. Bonne nouvelle !
A sa sortie de prison, Sam tente de se réinsérer. Très vite rattrapé par le milieu, il sombre peu à peu dans un engrenage criminel. A travers les yeux de son fils, il perçoit une lueur d’espoir.
FGKO, le duo de réalisateur qui a trouvé sa voie avec le cinéma américain des années 80-90 est revenu sur cette nouvelle expérience à laquelle il s’est confronté, à savoir peindre la voyoucratie par le biais du cinéma.
Pas seulement une histoire de voyous
« A l’origine, l’idée du film était de dresser le portrait d’une racaille de cité et de suivre ses déambulations sans jamais savoir où cela nous mène. Nous avons développé le scénario où s’entremêlent petits voyous et gros truands et c’est devenu Voyoucratie (…) Voyoucratie n’est pas seulement une histoire de voyous, c’est le chemin de croix d’un petit truand vers une forme d’absolution, du cheminement intérieur d’un type sur qui les coups pleuvent et qui fait tout pour se relever. »
Portrait glaçant et brutal d’un pauvre type
« Un des films qui nous a le plus inspiré est Bad Lieutenant de Abel Ferrara mais aussi Un Prophète de Jacques Audiard et Pusher de Nicolas Winding Refn parce qu’il s’agit d’un film sur des personnages dans un univers criminel et non sur le crime en soi. Le film Voyoucratie dresse le portrait glaçant et brutal d’un pauvre type qui n’a rien d’un caïd et qui va apprendre à ses dépends que dans le milieu, la moindre erreur peut faire basculer sa vie. »
Violent et authentique
« Pour résumer, dans Voyoucratie, on assiste comme abattu au combat d’un immature qui cherche à exister seulement par le regard de son enfant miracle. On souffre avec lui, on enrage avec lui au milieu de ce monde qui semble fermé sur lui-même et dont il est quasiment impossible de s’échapper sans être un voyou sans scrupule. C’est brut de décoffrage, violent et authentique. »
Au casting vous trouverez Salim Kechiouche (Fortunes, La vie d’Adèle, Paris à tout prix), Abel Jafri (Timbuktu), Jo Prestia (Irreversible, 36 quai des Orfèvres, Les Rivières Pourpres 2) ou encore Hichem Yacoubi (Un prophète, Timbuktu).
