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Finales NBA : le choc des titans a débuté ! [DOSSIER]

Finales NBA : le choc des titans a débuté ! [DOSSIER]

Pour la troisième année consécutive, les Golden State Warriors et les Cleveland Cavaliers vont s’affronter pour décrocher le titre, une belle qui s’annonce épique surtout après la demonstration de force des californiens lors du match 1…

Avant le début de la saison, les Warriors et les Cavaliers faisaient figure de big boss dans leur conférence respective. Sept mois plus tard, les deux poids lourds sont au rendez-vous.

Comme en 2015 et 2016, Golden State et Cleveland vont se disputer le titre de champion NBA devant toute la planète basket. Et si les deux premières éditions ont été exceptionnelles, le troisième épisode de cette trilogie a le potentiel pour être mythique.

Un casting quatre étoiles

Kevin Durant, Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green du côté de Golden State. LeBron James, Kyrie Irving et Kevin Love du côté de Cleveland.

Sept All-Stars, dont trois anciens MVP de la saison régulière, seront sur le terrain en même temps lors des Finales NBA. Autrement dit, chaque rencontre de la série ressemblera à un mini-All Star Game, avec l’intensité et la défense en plus. Bref, le rêve.

Largement supérieures à la concurrence, les deux franchises ont sans grande surprise écrasé les équipes qui se sont retrouvées sur leur chemin lors des playoffs.

Après avoir terminé la saison régulière en tête de la ligue (67 victoires – 15 défaites), les Warriors ont enchaîné trois sweeps (terme utilisé pour qualifier une série se terminant par quatre victoires à zéro) face à Portland, Utah et San Antonio, et débarquent donc en Finales NBA avec un bilan historique de 12 victoires pour aucune défaite.

Quant aux Cavaliers, ils ont connu un exercice 2016/2017 mitigé (51 victoires – 31 défaites) mais ont rassuré tout le monde en playoffs, où ils ont lâché seulement une rencontre contre Boston après avoir balayé Indiana et Toronto.

Au total, les deux équipes arrivent au stade des Finales NBA avec un bilan combiné de 24 succès pour un revers, ce qui représente un record pour le plus petit nombre de défaites.

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La première trilogie de l’histoire des Finales NBA

Outre le niveau exceptionnel des deux équipes et des joueurs qui les composent, cette Finale NBA version 2017 est également très spéciale car elle représente le troisième acte de la première trilogie de l’histoire de la ligue. En effet, jamais deux franchises ne s’étaient rencontrées trois fois d’affilée pour le titre de champion, ni même les Celtics et les Lakers, qui se sont pourtant disputés 12 Finales NBA depuis 1959.

En 2015, lors de la première battle, un LeBron James surhumain avait tout tenté pour emmener Cleveland vers le premier titre de son histoire, mais les blessures de Kyrie Irving et Kevin Love ont finalement coûté cher aux Cavaliers. Cette année-là, les Warriors s’étaient imposés 4-2 et couronnaient ainsi leur magnifique saison par un titre.

Un an plus tard, l’Etat Doré semblait tout simplement intouchable. Un record de 73 succès en saison régulière, un avantage de 3-1 face à Cleveland lors des Finales, emballé c’est pesé. Pas si vite ! Portés par un LeBron en mode King et un Irving exceptionnel, les Cavaliers ont réussi à renverser la série pour finalement remporter le titre grâce à une victoire lors d’un match 7 irrespirable à Golden State.

Jamais dans l’histoire de la NBA une équipe n’était parvenue à revenir d’un tel déficit à ce stade de la compétition. James avait réussi son pari de ramener enfin une bague de champion à sa ville, tandis que les Californiens venaient de choker comme B-Rabbit dans 8 Mile.

L’heure de la belle a sonné

Avec l’addition de la superstar Kevin Durant l’été dernier et l’avantage du terrain, la dream team d’Oakland est dans la peau du favori et ne souhaite qu’une seule chose, humilier l’équipe qui a soulevé le trophée sur son parquet il y a un an. Forcément, Kevin Love a une autre vision des choses : « C’est drôle d’être considérés comme les outsiders, parce que nous défendons notre titre. Nous allons utiliser cela comme motivation. Je ne pense pas que nous sommes des outsiders. On rivalise bien contre eux. »

Pour Durant, seul All-Star du casting ne possédant pas de titre NBA, la pression est énorme. Critiqué, voire moqué, après son départ controversé d’Oklahoma City vers Golden State, le quadruple meilleur scoreur veut valider son changement d’équipe en montant sur la marche suprême. Dans le cas contraire, sa réputation va encore en prendre un coup.

Quant au double MVP Stephen Curry, il aura à cœur d’effacer sa mauvaise performance des Finales 2016. Pour cela, rien de mieux que de remporter une seconde bague face à la même équipe, tout en étant nommé pour la première fois meilleur joueur de la série. Bref, il possède une opportunité en or pour changer de dimension.

Du côté de Cleveland, il s’agira évidemment de défendre ce titre si durement acquis la saison dernière, afin de devenir la première équipe depuis le Miami Heat de… LeBron James à gagner deux trophées d’affilée (2012 et 2013).

LeBron, justement. Avec l’incroyable exploit de l’an passé, il a définitivement assuré sa place parmi les plus grandes légendes du game. S’il parvient à porter une nouvelle fois les siens au sommet cette année, face à un crew aussi impressionnant que les Warriors, il aura tout simplement un argument béton dans la discussion du meilleur joueur de l’histoire de la NBA.

« Si LeBron James gagne cette année contre Golden State, vous pouvez argumenter sur le fait qu’il rivalise avec Michael Jordan pour le titre de meilleur joueur de tous les temps », a déclaré Reggie Miller, l’un des plus grand shooteurs de l’histoire de la ligue… et ancien féroce adversaire du numéro 23.

Un game 1 riche en enseignements ?

En attendant de relancer l’éternel débat, Bronbron et ses potos vont devoir se ressaisir et vite. Défaits facilement 113 à 91 par les californiens (enfin surtout parla doublette Curry/Durant responsable à elle seule de 66 points, 18 passes décisives et 14 rebonds !), ils ont montré de grosses lacunes dans la circulation de balle (20 balle perdus contre 4 seulement pour GSW).

Pire, si sur le papier James a réalisé un très bon match (28 points, 15 rebonds et 8 passes), dans les faits la tactique choisie par coach Steve Kerr pour contenir son influence sur le cours de la renocntre a plus que fonctionné : ses coéquipiers ont tout bonnement été transparents.

Même MJ ne gagnait pas tout seul… Rendez-vous ce samedi soir pour un éventuel sursaut.

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