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Les 10 héros Black les plus influents de la pop-culture !

Les 10 héros Black les plus influents de la pop-culture !

Le 14 février prochain sort Black Panther, nouvelle valeur sûre de l’écurie Marvel Studios…

Le superhéros, que l’on avait déjà pu découvrir en action dans des passages-clés de Captain America : Civil War, est attendu au tournant. Peut-être parce qu’il s’agit de la première transposition d’un superhéros du Wakanda (pays africain d’où il est originaire) ou parce que le personnage a une portée qui va au-delà des simples adaptations de comics. C’était donc plus que jamais l’occasion de revenir sur les héros noirs qui ont marqué la pop culture depuis des années.

Black Panther

T’challa alias Black Panther est historiquement le premier superhéros 100 % africain et il a rapidement acquis une valeur symbolique assez forte. C’est tout simplement le roi de son pays. Ce qui signifie qu’on l’appelle votre majesté, qu’il a l’immunité diplomatique et qu’il occupe toutes les fonctions d’un chef d’État traditionnel. Il a réussi à fédérer un public aussi universel que ses autres collègues superhéros. Il a été le seul héros de toute l’histoire des comics à avoir été marié à Tornade, la mutante d’origine Kenyane qui contrôle les éléments. Sa plus grande victoire. Pour toutes ces raisons et bien d’autres que l’on ne vous spoilera pas, c’est clairement le boss de la liste.

Jules (Pulp Fiction)

Le costume, la moumoute, la façon la plus décontractée de tuer un homme tout en restant carrément hilarant de nonchalance : Jules se devait d’être ici. C’est également un peu la matrice de pas mal d’autres rôles de Samuel L. Jackson : à chaque fois que vous l’entendez crier « motherfucker », c’est un peu grâce à sa performance en Jules. Sans oublier son monologue biblique, celui qu’il récite à chacune de ses victimes avant de les exécuter, qui est un monument de classe ; sa consternation lorsque son collègue a un léger « accident » en voiture ; et bien sûr sa prise de conscience et la décision de finalement épargner son braqueur en fin de film.

Le détail qui ne trompe pas, c’est que Jules explique qu’il est végétarien pour ne pas contrarier sa copine, végé également. Ce qui signifie qu’il arrive à faire passer les végétariens pour des gens super cools. Comme quoi un autre monde est possible.

Axel Foley (Le Flic de Beverly Hills)

Eddie Murphy dans toute sa splendeur. Avec sa trilogie qui a traversé les années 80 et 90, Axel Foley s’est imposé comme l’archétype du policier sympa, du flic baratineur qui se sort de toutes les situations ou presque par une pirouette incroyable. Concrètement, à ce niveau là c’est presque du one-man-show et le héros emporte tout sur son passage mais attention : il est aussi un excellent inspecteur quand il le faut. En rap, ça aurait été un freestyleur hors-pair… Mais le destin en a décidé autrement et plusieurs générations ont pu apprécier ses incroyables mésaventures qui l’emmènent loin de son Detroit natal pour lui faire découvrir les quartiers huppés de Beverly Hills, bref un mini choc des civilisations qui rend le sens d’adaptation du personnage encore plus croustillant.

Adonis Johnson Creed (Creed : L’Héritage de Rocky Balboa)

Il s’agit du héros du précédent film de Ryan Coogler, réalisateur de Black Panther. Concrètement tout le défi était de faire une « suite » à la saga Rocky tout en passant le flambeau à un nouveau héros, en l’occurrence Creed junior et bingo : on retrouve un boxeur impressionnant sur le ring autant qu’émouvant en dehors. Les spectateurs auront noté bien sûr que le cinéaste a décidé de reprendre au casting de Black Panther celui qui se profile bien comme son acteur fétiche pour le moment : Michael B. Jordan, qui incarnera Erik Killmonger, l’un des ennemis de T’challa.

Django

Un cow-boy noir, ex-esclave affranchi devenu chasseur de primes, qui prend sa revanche sur tous les propriétaires esclavagistes qu’il croise, incarné par Jamie Foxxx devant la caméra de Quentin Tarantino et qui se paie en plus le luxe d’avoir une fusillade sur un son de Rick Ross ? A priori c’est amplement suffisant, mais par-dessus le marché dès qu’il a droit à la parole il enchaîne pas mal de punchlines bien revanchardes. Et bien entendu, il gagne à la fin. Encore un qui a engendré pas mal de name-dropping niveau rap français d’ailleurs.

Mike et Marcus (Bad Boys 1&2)

La combinaison des talents comiques de Will Smith et Martin Lawrence, à laquelle vient s’ajouter la virtuosité d’un Michael Bay de la grande époque, aboutit à un résultat complètement fou, qui peut passer d’une sorte de sketch improvisé à une course-poursuite survitaminée où des cadavres balancés au hasard serviront à distancer des assaillants (ce n’est pas une blague, il y a vraiment une scène comme ça dans Bad Boys 2). Impossible de séparer les deux loustics, soit on adhère au duo et on l’adopte tel quel, soit on passe notre chemin.

Finn (Star Wars : Le Réveil de la Force & Star Wars : Les Derniers Jedi)

Grosse première ici puisque le parcours de Finn, en tout cas d’après ce que l’on en voit depuis maintenant deux films (Le Réveil de la force et The Last Jedi), est particulièrement unique et force le respect. On a affaire au seul trooper de toute l’histoire de la saga qui réfléchit, sait viser et surtout, qui a un coeur. Au point que non seulement il bascule vite dans le camp de la Résistance, mais qu’en plus, il est même prêt à se sacrifier lui-même si c’est pour la bonne cause. En plus, il a même montré une légère dextérité avec un sabre laser, alors sait-on jamais…

J (Men In Black)

Seconde apparition de Will Smith dans la sélection, ce qui nous rappelle que oui, cet homme a bel et bien été le prince du cool à une époque. Le personnage de J dans Men in black a lui aussi une tchatche sans égale, un humour décomplexé mais surtout, ce type a les meilleures réactions du monde quand il se trouve face à un extraterrestre, que ce soit de la moquerie pure, des grimaces, du dégoût, de la provoc ou autre. Et puis on peut considérer que c’est le personnage, plus que son interprète, qui rappe tous les couplets du tube qui accompagnait le film. Si vous avez un pote, cousin, oncle ou quoi que ce soit d’à peu près 30-35 ans minimum, sachez que s’il aime les costars noirs et les lunettes assorties en dehors des jours d’enterrement, c’est grâce à J.

Kirikou

Le quota dessin animé de la liste. Le personnage est un bébé qui parle, à la fois précoce et incroyablement débrouillard, qui dégage une bienveillance qui ferait craquer le plus badass de ses concurrents. La preuve, il ne veut en réalité aucun mal à la sorcière qui terrorise son village : une fois libérée de sa méchanceté il décide de l’épouser. Bref, pour reprendre la chanson du film, « Kirikou est petit mais il réfléchit, Kirikou n’est pas grand mais il est très vaillant ».

Morpheus (Matrix)

Ok, ce n’est pas lui le vrai héros de la saga Matrix, mais c’est quand même lui qui forme Neo, à savoir l’Elu ; sans lui, il n’y aurait pas de film, et surtout, Neo serait resté à jamais « monsieur anderson », un informaticien junkie sur les bords. C’est Morpheus qui recrute pratiquement tout le monde, c’est Morpheus qui entraîne les combattants et malgré ses dires dans le premier film, on le voit quand même mettre hors-jeu plusieurs adversaires pourtant censés être surhumains. Notons aussi qu’il fait preuve d’un certain sens de la stratégie dans le monde réel lorsqu’il s’agit de combattre les machines.

Bonus : Shaft & Foxy Brown

Attention, on parle du Shaft d’origine, le héros des films des années 70, pas l’adaptation des années 2000. Même chose pour Foxy Brown, il ne s’agit pas de la rappeuse mais de l’héroïne de fiction des seventies.

Ces deux-là ont droit à une mention honorable dans la mesure où, même s’ils sont très datés, ils représentent l’apogée de ce que l’on a appelé la Blaxploitation (contraction de black et exploitation) c’est à dire l’ensemble de productions des années 70 qui a mis un point d’honneur à mettre en avant des héros noirs. Ainsi, Shaft est une sorte de super-flic sans peur et sans reproche qui brave à la fois tous les dangers mais aussi sa hiérarchie pour faire régner la justice. Quant à Foxy, c’est l’archétype de femme noire forte qui ne recule devant rien. C’est pourquoi ces deux personnages, malgré le temps écoulé, continuent d’être continuellement cités dans la pop culture en général (Jackie Brown qui reprend l’interprète Pam Grier est un hommage en bonne et dûe forme) et le rap en particulier.

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