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Jazzy Bazz : « J’ai arrêté d’être ultra pour me lancer dans le Rap »

Jazzy Bazz : « J’ai arrêté d’être ultra pour me lancer dans le Rap »

Découvrez la deuxième partie de notre entretien consacré à Jazzy Bazz, à l’occasion de la sortie de son premier album, « P-Town »…

Dans cette seconde partie, le membre de L’Entourage évoque son attachement au PSG, club dont il est un fervent supporter depuis l’enfance. « J’ai connu l’implication dans le mouvement ultra très très jeune, à 13 ans, de 2002 à 2007, explique-t-il. C’était l’époque de Ronaldinho et Pauleta. J’essayais de m’impliquer au maximum malgré mon jeune âge. J’ai arrêté parce que je suis rentré dans le rap à fond. A un moment, j’ai décidé de ne plus renouveler mon abonnement pour pouvoir me consacrer à la musique. C’était avant le plan Leproux (plan qui a les opposé d’anciens ultras du club de la capitale aux dirigeants, Ndlr). Je n’avais aucune notoriété à l’époque, le rap était juste une passion qui arrivait. J’ai également arrêté parce que j’étais le plus jeune de mon groupe et que je ne me trouvais pas totalement intégré. »

Je me sens rassuré quand je me trouve dans une grande ville,

Au-delà du club de football de la capitale, Jazzy Bazz est profondément attaché à la ville de Paris. Dans son album, il multiplie d’ailleurs les références à la Ville Lumière. « Je ne veux pas dire que Paris a quelque chose de plus qu’une autre ville. J’ai grandi ici donc j’en parle. Paris fait partie des villes qui ont une âme et un charme particulier. Il y a beaucoup de choses à faire. C’est une grande ville et moi je me sens rassuré quand je me trouve dans une grande ville, comme New York, Londres ou Buenos Aires. »

Les politiques surfent sur un électorat de débiles

Dans la suite de l’interview, le rappeur du 19ème arrondissement de Paris estime que l’inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution « ne sert à rien ». « Un vrai terroriste, qu’est-ce qu’il en a à foutre de ça ? interroge-t-il. C’est juste pour surfer sur un électorat qui adore stigmatiser les étrangers. Les politiques surfent sur un électorat de débiles, pendant que des lois beaucoup plus importantes pour « Monsieur tout le monde » passent ou ne passent pas. » Jazzy Bazz a eu l’occasion de « faire le tour des États-Unis ». « Les mentalités divergent énormément d’un État à un autre, a-t-il pu constater. New York est une ville très ouverte. Après, politiquement, les USA sont loin d’être un exemple. » Pour finir, Jazzy Bazz annonce une tournée pour l’album P-Town, avec un live band. Il compte ensuite sortir un autre projet en solo.

Vous pouvez toujours vous procurer l’album P-Town de Jazzy Bazz en téléchargement légal sur iTunes !

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