Le mois dernier, Flynt sortait son deuxième album, Itinéraire Bis. Ce disque n’est autre que le digne successeur de J’éclaire ma ville, sorti plus de cinq ans auparavant.
Flynt fait partie de ces rares rappeurs à admettre qu’il travaille à côté de la musique pour vivre. Toutefois, pour préparer son dernier opus dans les meilleures conditions, il n’a pas hésité à démissionner du poste qu’il occupait dans une entreprise de relation presse. Un job qu’il avait trouvé cinq mois après la sortie de l’album J’éclaire ma ville, en 2007. « J’ai passé un entretien avec le patron, qui a été sur internet et est tombé, coïncidence, sur ma chanson La gueule de l’emploi, qui parle de la discrimination à l’embauche (visionnez le clip ci-dessous) », confie Flynt, au cours d’un entretien donné à Métro.
« La liberté de faire ou de ne pas faire »
Originaire du XVIIIe arrondissement de Paris, ce fils d’institutrice s’est lancé dans le hip hop au milieu des années 90. Aujourd’hui père de famille, il n’envisage pas son rap de manière carriériste et se doute qu’il se retrouvera à nouveau sur le marché du travail, dans les prochains mois. « C’est cette liberté que j’aime. La liberté de faire les choses à mon rythme et comme je l’entend mais aussi la liberté de ne pas faire », assure-t-il. Avec Itinéraire Bis, Flynt a pris la liberté, mais aussi le risque, de sortir un disque en totale autoproduction. La création d’une boutique en ligne de T-shirts en 2009, en compagnie d’un webmaster, a grandement contribué à l’accouchement de son deuxième album.
