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20 trucs à savoir sur Ja Rule, le mal-aimé du rap US

20 trucs à savoir sur Ja Rule, le mal-aimé du rap US

Il fut un temps où le « murderer » en chef du rap c’était lui…

1. Ja Rule est-il le Benjamin Button du rap ? Bien qu’il ait vu le jour en 1976, il n’a fêté son anniversaire que onze fois depuis… lui qui est né le 29 février d’une année bissextile.

2. Ja Rule a été élevé jusqu’à ses 12 ans comme témoin de Jéhovah par ses grands-parents. Conformément à leurs croyances, ils l’emmenaient avec eux faire du porte-à-porte pour démarcher de nouveaux membres. Privé de Noël, de vacances et d’anniversaire, le jeune Ja a longtemps pensé que ses grands-parents étaient « les derniers des radins ».

3. Si enfant Ja Rule n’a pas vécu avec son père, c’est parce que ce dernier était incarcéré. Du genre à partir au quart de tour, il avait par exemple un jour tabassé devant son fils un type qui dans un restaurant lui avait piqué un morceau de pizza.

4. Ja Rule a perdu sa virginité « vers 10 ou 11 ans ». L’expérience l’a beaucoup marqué si l’on en croit ses déclarations : « Quand vous avez goûté au sexe, vous devenez comme un vampire qui a goûté au sang pour la première fois, vous ne pouvez plus vous arrêter. Vous en voulez encore et encore. »

5. Ja Rule a commencé à vendre du crack à 14 ans et ce jusqu’à qu’il signe un contrat avec Def Jam en 1998 à l’âge de 20 ans.

« Si j’ai arrêté, c’est que je ne voulais pas compromettre ma carrière dans la musique en me faisant arrêter ou en ayant des ennuis. »

6. Ja Rule a rencontré à 14 ans celle que deviendra sa femme, Aisha Murray.

« Le bon côté de rencontrer son âme sœur jeune, c’est de pouvoir traverser la vie avec elle, de se voir grandir mutuellement dans les yeux l’un de l’autre. »

« Le moins bon côté, c’est que si elle connaît à la perfection Jeffrey Atkins, Ja Rule lui pose problème. Il lui arrive d’avoir le sentiment qu’elle ne connaît pas ce type torse nu qui parle de sexe, de drogues et de soirées, mais bon, ce n’est pas ma faute si j’ai un job qui tue. »

Marié depuis 2001, le couple a eu trois enfants : Brittney Asja (né 1995), Jeffrey Jr. (né en 2000), et Jordan (né en 2005).

7. Amoureux du hip hop dès le départ, Ja Rule s’est d’abord lancé en tant que danseur (il se faisait alors surnommer Kid Fresh) avant de s’essayer au djing puis au graffiti.

En 1993, il se mettra finalement à rapper lorsqu’il intègre le groupe Cash Money Click.

8. Son alias est un acronyme. « J.A. » reprend les initiales de son nom et de son prénom, tandis que « R.U.L.E. » signifie « Represents Unconditional Love`s Existance ».

9. Le tout premier carton grand public de Ja Rule fut son featuring au côté de Jay Z sur Can I Get A… Sur lequel il pose le refrain et un couplet. En réalité, il s’agissait à la base de son propre morceau qu’il a cédé à Jay Z en espérant obtenir plus de visibilité.

10. Ja Rule a énormément écouté le premier album de Mary J. Blige What’s the 411? pour écrire son tout premier solo Venni Vetti Vecci.

« Entre les parties chantées et la production de Puff Daddy, What’s the 411? est un pur mélange de hip hop et de r&b. Irv Gotti n’en revenait pas que je puisse écrire des textes aussi street sur cette musique, mais moi je lui disais d’écouter les beats. Le groove était différent, ça me parlait un max. »

Et voilà comment le franchise player du Murder Inc. est devenu le roi du rap FM…

11. Si au sommet de sa gloire, Ja Rule pouvait se vanter d’avoir passé des contrats de sponsoring avec Fubu, Calvin Klein et Coca-Cola (il a même eu droit à son propre spot de publicité), il ne s’en est pas moins pris un stop cuisant le jour où il a voulu emprunter des vêtements chez Burberry.

Au début des années 2000, la marque de luxe britannique souhaitait en effet éviter d’associer son image à la culture urbaine.

12. Il est celui à qui Karrine Steffans doit son surnom. Fan du morceau Blood Pressure des LOX, la groupie la plus célèbre du rap aimait à répéter la rime de Jadakiss « Got a chick named Super-head/She give super head » avant que Ja ne la reprenne à son compte pour lui adresser la parole.

Pas rancunière, dans ses mémoires Steffans parle de Ja Rule en des termes plutôt élogieux : à en croire son temoignage, son p*nis serait « long et plein d’énergie ».

13. Son plus gros tube Always On Time aurait pu sonner bien différemment. À l’origine chanson solo, Ja Rule eut l’idée de convier Brandy au refrain avant qu’Irv Gotti ne lui impose sa toute nouvelle protégée, Ashanti.

Première collaboration d’une longue série (Down 4 U, Mesmerize, Wonderful…), Always On Time connaîtra une suite en 2002, Leaving (Always on Time Part II).

14. Tandis qu’il avait convié en 2001 les caméras de MTV Cribs à venir filmer sa résidence de Miami, il a été révélé en 2004 qu’il ne s’agissait absolument pas de sa maison, mais d’une location.

Le rappeur a d’ailleurs été poursuivi en justice par la propriétaire des lieux pour avoir laissé l’endroit dans un état lamentable.

15. De toutes les séries B à la mords-moi le nœud dans lesquelles il a tourné, Mission Acatraz (Half Past Dead en VO) reste probablement le pic indépassable de sa filmographie.

Sorti en 2002, le métrage lui a en effet permis de donner la réplique au grand Steven Seagal dans ce qui reste aujourd’hui unanimement considéré comme un chef d’œuvre postmoderne dont le lyrisme débridé n’a d’égal que le sens de l’esthétisme.

Ça et puis aussi le fait que Steven est vu porter le durag et que Kurupt des Dogg Pound joue un type qui s’appelle Bernard.

16. Parmi ses tatouages les plus marquants, on retrouve dans son dos le prénom sa sœur mort-née Kristen entouré d’ailes, les dates de naissance de ses enfants écrites en chiffres romains sur son bras gauche, les mots « Pain Is love » sur sa poitrine ou encore « CMC » une dédicace à son tout premier groupe.

Ja s’est également fait inscrire « Loki » juste au-dessus du nombril. En 2006 (avant les films Thor donc), il s’était en effet mis en tête de changer de blaze… avant de réaliser que le nom avait déjà été pris par un autre rappeur.

17. Sa fille Brittney s’est fait tatouer une partie des paroles de la chanson Daddy’s Little Baby qu’il lui avait dédiée en 1999 quand elle n’avait que quatre ans – « I was conceived 2/29, you 9/22, God, what’s the science in this sign you threw? »

18. En 2007, Ja Rule et Lil Wayne se sont tous les deux faits arrêter pour port d’arme illégal la même nuit alors qu’il partageait une même scène à New-York. Weezy a passé 9 mois en cellule, tandis que Ja a été condamné à deux ans comble de la malchance alors qu’il est sur le point d’être libéré, en 2011 il écope de 28 mois d’incarcération supplémentaires pour fraude fiscale.

Parfaitement en droit de purger sa peine à l’isolement, Ja Rule a cependant demandé de partager son quotidien avec les détenus de droit commun.

19. Si l’on en croit Ja Rule, en 2000 il aurait passé à tabac 50 Cent à Atlanta. Apparemment très agacé par le ton que prenait 50 avec lui alors qu’ils se voyaient pour la première fois, Ja a commencé à l’insulter.

Bien que 50 aurait frappé le premier, il lui aurait alors passé son t-shirt sur la tête avant de le rouer de coups devant ses potes.

20. En novembre 2002, le Murder Inc. clame haut et fort que 50 Cent bénéficie d’un ordre de protection de la part de la police new-yorkaise suite à la bagarre qui a eu lieu entre les deux crews dans les studios du Hit Factory.

Si l’auteur d’In Da Club a longtemps nié l’existence d’un tel dispositif, en juin 2018 Ja Rule a fini par poster sur ses réseaux sociaux une copie du document.

Verdict : bien qu’il soit authentique, il s’agit en réalité plus d’une formalité dans ce genre d’affaire, et qui plus est, qui a été remplie par le NYPD au nom de Fiddy.

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