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Le premier album de Kendrick Lamar a 10 ans : 20 trucs à retenir sur good kid, m.A.A.d city

Le premier album de Kendrick Lamar a 10 ans : 20 trucs à retenir sur good kid, m.A.A.d city

Le 22 octobre 2012, K.Dot faisait son entrée dans la cour des grands…

1. good Kid, m.A.A.d City est un album concept. Sous-titré « A short film by Kendrick Lamar », il conte douze pistes durant une journée dans la vie de Kendrick Lamar sur le point de devenir un jeune adulte.

« C’est un film sombre. Je voulais revenir sur mon adolescence. Le Kendrick Lamar que tout le monde connaît aujourd’hui est le fruit d’un certain environnement, d’une certaine époque, de certaines expériences. Cela faisait des années j’avais cette idée en tête. Tout était prémédité. Je savais même déjà que j’allais utiliser cette pochette. »

2. good Kid, m.A.A.d City se déroulerait en 2004.

Outre les références faites à 1,2 Step de Ciara et Let It Burn de Usher, deux singles sortis cette même année, sur Black Boy Fly, le second bonus track, Kendrick balance « It’s 2004 and I’m watching him score thirty ».

Petit bémol, sur The Art of Peer Pressure, il mentionne le premier album de Young Jeezy, Let’s Get It: Thug Motivation 101, sorti en juillet 2005.

3. good Kid, m.A.A.d City ne se déroule pas dans un ordre chronologique.

« C’est une journée dans ma vie et celle de mes homeboys, mais je ne voulais une progression chanson par chanson. Je voulais que cela sonne un peu comme Pulp Fiction, qu’il faille assembler les pièces du puzzle en écoutant l’album plusieurs fois de suite. »

4. La pochette de good Kid, m.A.A.d City est une photo de Kendrick Lamar prise alors qu’il était enfant.

Assis sur les genoux de l’un de ses oncles qui exécute un signe du gang des Crips de sa main droite, il est entouré de son grand-père et d’un autre de ses oncles.

Sur le poster au-dessus de sa tête, Kendrick Lamar est aux côtés de son père, Kenny ‘Ducky’ Duckworth – membre lui des Gangster Disciples de Larry Hoover.

« Des photos comme ça, j’en ai des tonnes, c’était l’atmosphère dans laquelle je baignais alors. »

5. Si sur la pochette, tous les adultes ont les yeux barrés d’un trait, c’est pour souligner que l’histoire racontée dans l’album l’est à travers les yeux de Kendrick Lamar.

6. L’expression « m.A.A.d » s’explique de deux façons.

La première renvoie au groupe de Compton WC and the Maad Circle. La seconde a été dévoilée par Kendrick lui-même lors d’une interview donnée en 2012 à L.A. Leakers.

« Cela renvoie à mon adolescence et à ma colère, quand mon ange gardien était défoncé à l’angel dust. »

7. C’est Schoolboy Q qui a écrit le titre et le sous-titre sur la pochette.

Il s’agit là de son crédit sur l’album quand bien même il a placé quelques ad libs sur le morceau m.A.A.d city pour le voir en pleine action, c’est ici.

8. Les parents de Kendrick Lamar interviennent sur Good Kid, m.A.A.d City.

« Ce sont ma mère et mon père qui laissent des messages vocaux sur les interludes. Ils m’ont élevé, il était donc normal qu’ils fassent le lien avec ce qui est dit dans l’album. D’ailleurs, ils l’on adoré. »

9. Le van couleur aubergine en cover de l’édition deluxe appartenait à la mère de Kendrick Lamar dans les années 2000.

10. Bien que Kendrick Lamar ait signé sur Aftermath juste avant de rentrer en studio, good Kid, m.A.A.d City ne contient pas la moindre production de Dr. Dre.

Le bon docteur Young vient toutefois rapper sur The Recipe et Compton, tandis qu’il mixe plusieurs morceaux de l’album.

11. Kendrick a enregistré le tout dernier morceau de good Kid, m.A.A.d City en tout premier.

Compton qui clôt l’album a en effet été posé en featuring avec Dr. Dre avant tous les autres. Il n’était cependant pas destiné à finir sur good Kid, m.A.A.d City, mais surDetox.

12. L’instru de Backseat Freestyle était destinée à Ciara

Hit-Boy de G.O.O.D. Music a révélé qu’il l’avait composée avec la chanteuse en tête, mais qu’elle ne lui avait ensuite jamais répondu.

Coïncidence ou pas, Kendrick mentionne Ciara en intro sur Sherane a.k.a Master Splinter’s Daughter.

13. Bitch Don’t Kill My Vibe invitait initialement Lady Gaga au refrain.

Cette version intitulée Partynauseous n’a pas été retenue pour de question de « timing ». Lady Gaga a plus tard fait fuiter ce fameux titre sans prévenir Lamar.

14. Kendrick a réalisé le clip du single Swimming Pools (Drank). Il ne l’a cependant pas signé de son nom et a utilisé le pseudonyme The Lil Homie.

15. Bien que non crédité au générique, Chad Hugo, la moitié de The Neptunes avec Pharrell Williams (et le tiers des N*E*R*D*) peut être entendu en back de good kid.

16. Producteur de Money Tree, DJ Dahi travaillait en parallèle comme surveillant à l’université de Marymount en Californie.

« C’est quand j’ai fait ce titre que j’ai su que je devais démissionner. »

17. Jay Rock a enregistré une suite à Money Trees.

Pour son album 90059 en 2015, son comparse de label chez Top Dawg Entertainment a écrit Money Trees Deuce où il rappe cette fois sans Kendrick.

18. Le turbulent Gunplay du label Maybach Music Group a manqué de peu d’apparaître sur good Kid, m.A.A.d City.

S’il a effectivement posé avec K.Dot sur le morceau Cartoon & Cereal, ce dernier n’a pas pu être retenu sur la tracklist finale en raison d’un problème d’autorisation de sample.

« Les gens ont cru que j’étais fou de l’inviter. Moi, tout ce que je sais c’est que sa cadence et la manière dont il sonne sont folles. »

19. Bien qu’acclamé de toutes parts à sa sortie, good Kid, M.A.A.D City a valu à Kendrick Lamar de se faire violemment clasher par Shyne.

Sur Twitter, l’ancien Bad Boy a en effet qualifié de « daube », non sans préciser que « les productions étaient horribles ». Mal lui en a pris, bon nombre de rappeurs la côte ouest lui sont alors tombés dessus à bras raccourcis, dont Nipsey Hussle, Schoolboy Q et The Game.

Kendrick pour sa part l’a joué cool en déclarant que son avis l’indifférait.

Quelques mois plus tard, il n’a néanmoins pas résisté à lui envoyer une pique sur The Jig Is Up via la ligne « I pray to God this beat good enough for Shyne ».

20. Avec 242 000 copies vendues en première semaine, good Kid, m.A.A.d City a réalisé le plus gros démarrage de 2012 pour un rappeur.

L’album a depuis été officiellement certifié trois fois platine en 2018 (plus de trois millions d’exemplaires vendus) et s’est même payé le luxe cette même année de réintégrer brièvement le Top 10 Billboard.

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