Actualités Musique

Rockin’Squat envoie du « S.A.L » sur des rythmes brésiliens ! [SON]

Rockin’Squat envoie du « S.A.L » sur des rythmes brésiliens ! [SON]

Le membre d’Assassin revient faire mal !

Les années passent, mais Rockin’Squat a toujours son mot à dire. Loin d’avoir envie de la boucler, le rappeur continue de s’atteler à la tâche, faisant dans un rap toujours aussi contestataire. Aujourd’hui, il remet justement un coup de pied dans la fourmilière avec un « S.A.L » piquant à souhait. Un nouveau son qui fait la part belle aux rythmes brésiliens, chose qu’il connaît à la perfection. C’est parti pour 4 minutes revendicatives sur fond de baile funk !

À LIRE AUSSI 
Rockin' Squat dévoile sa «1re Pyramide » ! [VIDEOCLIP]

Rockin’Squat en mode favelas

Génération Assassin, on te l’a dit, il n’en restera qu’un / On s’multiplie, on s’agrandit, donne de la force à tous les coeurs meurtris

Toujours aussi engagé, Rockin’Squat n’abandonne pas le combat. Micro à la main, ce dernier s’affiche toujours en meurtrier des convenances pour des sons vrais dirigés contre les puissants. Aujourd’hui, il nous propose donc du « S.A.L » au menu en attaquant ceux qui dirigent l’hexagone, dénonçant « une justice à deux vitesses » et « les millions qui disparaissent« . Fort de son expérience au Brésil, où il vit depuis une dizaine d’années désormais, il s’essaye aux rythmes des favelas, rappant sur une instru très « baile funk », comme il est de coutume d’en entendre à la Rocinha et dans les autres favelas.

Il y a quelques mois, Booska-P avait décidé d’aller à la rencontre du membre du groupe Assassin. L’occasion de discuter du Festival du film franco-brésilien Planeta Ginga, qu’il a créé, mais aussi de son amour envers le pays aux cinq coupes du monde de football :

« Je suis arrivé par une tournée… on a joué à Sao Paulo en 1999. On a fait beaucoup de concerts. Ensuite, j’ai fait des grosses connexions à Sao Paulo dans le Hip-Hop avec des gens comme Z’Africa Brasil ou Rappin’Hood et je me suis retrouvé à revenir travailler puis je me suis baladé, je me suis retrouvé dans la région de Baïa et Rio. En fin de compte, c’est le travail qui m’a fait revenir ici plusieurs fois. Par la suite, c’est la famille qui a fait que je me suis installé ici.

Je suis toujours en connexion avec la France, mon label est en France, je travaille en France, je fais des tournées en France, je sors des disques, une partie de ma famille est en France. Je ne suis pas dans le trip où ‘La France est pourrie, je ne veux plus y retourner‘. C’est un pays que j’aime beaucoup parce que c’est aussi ce que je suis donc je ne peux pas cracher dans la soupe, mais je suis content d’être au Brésil« .

Top articles

Dossiers

VOIR TOUT

À lire aussi

VOIR TOUT