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Pour French Montana, les labels sont ravis des morts dans le rap

Pour French Montana, les labels sont ravis des morts dans le rap

Le nombre de morts dans le rap outre-Atlantique ne semble pas amorcer la moindre chute. Face à ce constat dramatique, French Montana prend la parole, évoquant dans la foulée une hypothèse glaçante.

La théorie glaçante de French Montana

Ces dernières années auront été meurtrières pour le rap. Entre XXXTentacion en 2018, Nipsey Hussle en 2019, Pop Smoke et King Von en 2020, Young Dolph et Drakeo the Ruler en 2021 et Trouble en juin dernier, les disparitions sont nombreuses. Et encore, nous n’évoquons ici que les têtes d’affiches, la liste étant en réalité bien plus étoffée.

Ceci étant, d’après French Montana, le nombre croissant de décès a incité les maisons de disques à souscrire des contrats d’assurance-vie pour leurs artistes, traduisant une réalité économique brutale. C’est en tout cas ce qu’il a expliqué lors d’un passage au micro du podcast Off The Record : « On était en beef pour de vrai. Les gens étaient en train de mourir, ceci, cela, et ça leur a fait perdre beaucoup d’argent. Ton pote dans le rap arrête d’empocher, les labels arrêtent d’empocher. […] Maintenant, c’est encore pire. Ils prennent des contrats d’assurance-vie pour les artistes. Au moins, avant, ils ne faisaient pas ça. Vous allez prier pour sa mort. Vous priez pour toucher des millions de dollars sur sa mort. » Il ajoutera : « Ils sont réalistes. Vous êtes censé avoir une assurance-vie de toute façon, mais quand le label le fait, si vous n’en avez pas, c’est de la folie. »

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