L’anecdote remonte, mais est particulièrement incroyable. Pour une bête incompréhension, Fat Joe a bien failli perdre la vie.
Un épisode à peine croyable
Dans le rap game depuis désormais trois décennies, Fat Joe a semble-t-il un sacré paquet d’anecdotes à raconter. Lors d’un live Instagram, le natif du Bronx s’est souvenu de ce passage dans le Connecticut, où il a échappé au pire. Accompagné du Terror Squad pour jouer sur scène lors de la Puerto Rican Day Parade de Bridgeport, le vétéran expliquera avoir pourtant été « traité comme un roi » par le baron local, Frankie « The Terminator » Estrada, accompagné de son équipe pour le moins imposante. Tout basculera lorsque Cuban Link, l’une des chevilles ouvrières du Terror Squad, proposera un verre à la femme du « Terminator » : « Le baron local, qui nous a reçu comme des rois, il avait sa femme avec lui, la Nana. Il ne lui lâchait pas la main, il est de ces types qui sont follement amoureux de leur femme. Le mec a accusé Cuban de vouloir bai*** sa femme, un truc dans le genre. »
Face à la tension grandissante, Cuban Link, plutôt que de faire profil bas, collera une droite au baron local, déclenchant une bagarre générale, à 10 contre 5 000 dans les souvenirs de Joe : « Je crois que Cuban l’a frappé au visage et l’a mis K.O. On part de la Puerto Rican Parade pour se retrouver avec 5 000 mecs prêts à nous tomber dessus. C’est genre nous, à 10, contre 5 000. On s’est fait botter nos culs. Ecoute-moi bien, on s’est fait botter nos culs. Je ne sais même pas comment nous avons fait pour nous en sortir. […] Nous n’étions pas des lâches, on était des vrais. […] 10 mecs contre un, 20 mecs contre un autre, tout le monde s’est fait défoncer. »
Pour ne rien arranger, Frankie « The Terminator » Estrada collera une arme sur la poitrine de Joe : « Je ne savais même pas pourquoi nous en étions arrivés là. J’étais genre : « Bro, du calme ! » Finalement, la femme d’Estrada le convaincra de laisser partir Joey Crack et son équipe. Joe et ses associés finiront par « emprunter » un véhicule : « On s’est barré de là ! »