Directeur artistique, patron de label, dénicheur de talents : les qualificatifs et casquettes se multiplient lorsque l’on évoque le cas de Mouss Parash. Avec sa trajectoire hors norme, l’homme devenue la figure de proue du label Hall Access (Sony) s’est construit une place à part dans la géographie du rap français, en alliant un savant mélange entre collaborations avec les poids lourds de l’industrie et signatures de nouveaux talents inspirées.
Mouss Parash en train d’officialiser la signature de Gambino La MG.
De l’image à la vision globale
Pour se frayer un chemin jusqu’aux sommets de l’industrie musicale, Mouss Parash a d’abord démontré son talent via le prisme de la production audiovisuelle. Rapidement repéré, l’homme travaille pour Believe et fait profiter de son carnet d’adresse, avant de s’installer chez Rec 118, le label phare du groupe Warner en France, en tant que directeur artistique. Avec lui, les arrivées prometteuses s’enchainent : DA Uzi, Ninho (dont il a été le manager de 2016 à 2018), Aya Nakamura, ou encore le rappeur marseillais SCH. Le label devient ainsi l’une des plaques tournantes du rap français avec ce trio qui domine les charts, et le directeur artistique y est pour quelque chose.
Mouss Parash avec Aya Nakamura en 2019.
Hall Acces : ouvrir la porte aux artistes en développement mais pas que
Malgré le succès, en 2019, Mouss Parash quitte la dream-team Rec 118 sur le haut de la vague, pour fonder son propre label Hall Acces chez Sony. L’entrepreneur continue la recette qui a fait son succès : faire confiance à son flair qui lui permet de repérer des nouveaux talents comme Larry qu’il suit depuis ses débuts, et dans le même temps accompagner des artistes célébrés dans leur volonté de changement. Ainsi, Vald, Niro ou encore Grand Corps Malade, font confiance désormais à l’un des poids lourds du rap français.
